Se laisser tenter

Publié le 26 octobre 2012 par Wtfru @romain_wtfru

 

Nous nous sommes tous déjà retrouver avec une forte envie de chocolats, de sushis – de se masturber – à des moments les plus incongrus. La fringale, tic vicieux du cerveau, a été mise à l’étude par des chercheurs affamés de découvertes.

On peut pratiquement en sentir le goût, la texture, l’odeur, on en salive et on ne pense qu’à ça. Est-ce parce qu’on a vraiment fin ? Parce qu’on sait que c’est interdit ? Est-ce vraiment pour le goût des choses que nous voulons céder à ces fringales ? Des chercheurs américains ont retourné la problématique dans tous les sens possibles. Non seulement par curiosité scientifique, mais également parce que l’obésité est aujourd’hui plus que jamais à l’ordre du jour. Elles influencent le grignotage, le casse-croûtage et l’empiffrage. Pendant très longtemps, les scientifiques ont pensé que chaque fringale était synonyme d’une réaction inconsciente du corps qui était liée à un manque nutritionnel fort. Par exemple, une forte envie de chocolat pouvait présager d’un manque de magnésium ou d’autres éléments liés au bien-être comme  la phényléthylamine, un neurotransmetteur que les êtres humains produisent quand ils sont amoureux ou en chien de sexe. L’envie d’un steak à 4 du tam’ pouvait présager d’un manque de magnésium même si dans la plupart des cas des 15 – 25 il s’agit d’un retour de soirée classique ou tu as simplement les crocs ; mais restons tout de même vigilants.

On a aussi des fringales pour les aliments qui nous accommodent le mieux. Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui vous sort « hé, je déglinguerai trop une assiette d’épinards maintenant » ? Tout dépend également du contexte culturel car si le chocolat arrive en tête des fringales américaines, le sushi défonce les stats au Japon (attention, ceci n’est pas un stéréotype). D’ailleurs, « fringale » ne trouve pas son équivalent dans toutes les langues, c’est pour vous dire l’influence de l’environnement sur les habitudes alimentaires dans ce contexte précis. Si l’on continue notre analyse sur le chocolat, aux Etats-Unis, 50% des femmes ayant des envies de chocolat déclarent que celles-ci sont particulièrement fortes au début de leurs règles. Les chercheurs n’ont cependant trouvé aucune corrélation entre les fringales et le niveau d’hormones. Si vous partez en night ce soir et que vous voyez une fille dégommer un Kinder Surprise, ne prenez surtout pas cela comme une invitation au risque d’en avoir de mauvaises.

Les IRM du Dr Pelechat une psychologue spécialisée dans la sélection alimentaire du Monell Chemical Senses Center, à Philadelphie, révèlent que les fringales activent les mêmes parties du cerveau que la drogue et l’alcool. Ce sont par exemple l’hippocampe, qui contribue au stockage des souvenirs, le cortex insulaire, qui joue un rôle dans la perception et les émotions, ou le noyau caudé, qui joue un rôle important dans l’apprentissage et la mémoire. Une fois de plus, la fille au Kinder Surprise ne doit être considérée ni comme une junkie, ni comme une alcoolique, mais si vous êtes chanceux elle pourra être les deux à la fois.

Quel est donc le meilleur moyen de lutter contre les fringales ? Il y a évidemment plusieurs écoles sur ce sujet. L’une d’elle suggère de limiter la consommation des aliments en questions, pourquoi pas ? D’autres proposent d’y céder tout en contrôlant leur consommation.

WhoTheFuckAreYou se contentera de vous conseiller de vous masturber avec du chocolat en mangeant des sushis avec le/la blond(e) au Kinder Surprise.