Mais la chancellerie a démenti qu'une seconde rallonge de 100 000 euros était dans les tuyaux. Démentie également, l'existence d'une «prise en charge de dépenses personnelles» évoquée par le site. «On ne peut pas qualifier le fait d'avoir un collant de rechange et un peu de maquillage pour faire un raccord avant une interview de dépense personnelle !» s'insurge Didier. Pour l'entourage de Dati, l'évocation médiatique des «affaires de toilette» de la ministre est la preuve d'intentions malveillantes. «Beaucoup disaient qu'elle allait quitter son ministère. Elle y est en fait confirmée et avec un bilan positif. Cela suscite fatalement des jalousies politiques», souffle un proche.
«Simplicité». Le 13 mars, des syndicats avaient accusé la ministre de travailler «au service de sa propre image». Pour fêter (avec retard) la Journée des femmes, Dati avait invité 230 femmes du monde judiciaire, avec billet aller-retour en première classe. «Comme tous les buffets de la chancellerie, c'était d'une très grande simplicité», avait relativisé le porte-parole du ministère. Dati ne conteste pas la très forte hausse des frais de réception depuis juin. Elle assure que c'est le prix à payer pour renforcer notamment «la présence de la justice française en Europe». Outre ses homologues de l'UE, la ministre fait savoir que si elle reçoit beaucoup, c'est parce qu'elle a choisi de «faire de la chancellerie une chancellerie ouverte». Ouverte et généreuse.
NB
Les fringues estampillées Dior notamment de Madame la Ministre sont payées sur quel budget ? Si ce n'est sur celui de la Justice, Madame Dati, de modeste condition comme elle aime à le faire savoir, aurait elle fait un héritage ?
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