J’en ai profité pour crâner un peu quand même, parce qu’à moi, elle en avait déjà appris des tas de trucs, mais bon, j’ai daigné me remettre au niveau des débutantes : Gaby, la maman de Laurent, et Chrystèle, mon amie-de-la-Réunion.
Nous avions aussi bien sûr des tomates fraîches, et d’autres en boîte (tomates pelées entières, c’est mieux que les fraîches : ça fait bien rouge dans le rougail… Et un rougail qui n’est pas rouge, c’est pas un rougail. Un rosail, un orangeail à la limite, mais pas un rougail…)
Des ananas.
De l’huile (qu’il convient toujours de verser très largement, d’ailleurs il vaut mieux regarder ailleurs pendant ce temps, tellement c’est choquant de voir en face la quantité d’huile qu’ils mettent dans les plats ici…) Mais bon, nous n’étions pas là pour faire de la diététique, ça non ! Mane (le mari de Gilette) était allé dans la montagne nous rôder (traduire « chercher ») quelques Ti Jacques, nous étions parées, le cours pouvait commencer…
1-Ti Jacques-poulet fumé
Hacher le Ti Jacques au mixeur poignée par poignée, et mettre dans une bassine pleine d’eau, sinon il rougit et ça ne va pas.
Désosser le poulet fumé et le couper en petits morceaux.
Eplucher, hacher menu, de gros oignons rouges, de l’ail (pleurer toutes les larmes de son corps par la même occasion), mettre dans une assiette toutes ses épices : oignons, ail, sel, safran.
Ensuite, on procède de la manière classique, qui sera quasi la même pour tous les autres plats :
- quand ça commence à accrocher au fond, on déverse de l’huile, on laisse bien bien « rougir » la viande ;
- puis, on ajoute toutes ses « épices », on fait encore bien bien bien rougir ;
- puis le Ti Jacques, et là, il faut mettre encore de l’huile, et remuer, remuer, jusqu’à ce que le légume soit cuit (quand il est tendre et fondant c’est bon. Et d’ailleurs, ça l’est vraiment, bon !)
Lod
(à suivre)