Jean-Marc Ayrault me fait aujourd'hui penser à ces cyclistes qui se battent pour atteindre le sommet à l'Alpe d'Huez et qui doivent en même temps faire avec des concurrents agressifs, ce qui est légitime, et une foule insistante, ce qui l'est moins. Notre malheureux Premier Ministre a dit tout haut ce que tout le monde disait depuis plusieurs jours, le Conseil Constitutionnel allait retoquer pour une question de forme la loi de Duflot sur le logement. Maladresse? si l'on veut. Et encore. Il s'est essayé au parler vrai, il a voulu en finir avec la langue de bois et patatras, voilà qu'il a parlé trop vite, qu'il n'est plus qu'un amateur ou, comme l'écrivait hier Libération, un apprenti. N'est-ce pas un peu exagéré et, surtout, contre-productif : comment un premier ministre peut-il être efficace si chacun de ses propos maladroit fait la une pendant quelques heures?
Jean-Marc Ayrault me fait aujourd'hui penser à ces cyclistes qui se battent pour atteindre le sommet à l'Alpe d'Huez et qui doivent en même temps faire avec des concurrents agressifs, ce qui est légitime, et une foule insistante, ce qui l'est moins. Notre malheureux Premier Ministre a dit tout haut ce que tout le monde disait depuis plusieurs jours, le Conseil Constitutionnel allait retoquer pour une question de forme la loi de Duflot sur le logement. Maladresse? si l'on veut. Et encore. Il s'est essayé au parler vrai, il a voulu en finir avec la langue de bois et patatras, voilà qu'il a parlé trop vite, qu'il n'est plus qu'un amateur ou, comme l'écrivait hier Libération, un apprenti. N'est-ce pas un peu exagéré et, surtout, contre-productif : comment un premier ministre peut-il être efficace si chacun de ses propos maladroit fait la une pendant quelques heures?