Chicago Fire // Saison 1. Episode 3. Professional Courtesy.
L'équilibre entre les histoires professionnelles et privées n'est pas toujours très juste. Je m'attendais vraiment à quelque chose d'assez différent de la part de Chicago Fire. Mais malgré tout,
je passe un agréable moment en la compagnie des divers personnages. Ils ont beau être assez superficiellement traités sur les bords et leurs histoires ne sont pas toujours passionnantes mais j'ai
de plus en plus de sympathie pour chacun des divers personnages. J'ai notamment bien aimé toute les petites histoires de Mills. Ce dernier se retrouve les fesses entre deux chaises alors qu'il
doit d'un côté aider sa mère et sa soeur qui travaillent dans un diner. On sent que Chicago Fire veut que les téléspectateurs apprécient énormément Mills. C'est ce qu'il se passe de mon côté,
notamment parce que le côté bleu de Charlie Barnett est touchant et mignon. Cela donne envie d'en savoir un peu plus sur ce personnage même si les présentations formelles à la fin de l'épisode
étaient bien trop mièvres. Il faut bien avouer que ce n'était pas très fin. Mais l'épisode se rattrape alors ailleurs.
Notamment sur les diverses interventions. Si l'histoire de l'accident de voiture trouvera son intérêt dans la confrontation entre Casey et un inspecteur pas très commode, j'ai préféré l'homme qui
a voulu se suicidé et qui a trouvé le moyen de se rater d'une part mais aussi de s'empaler sur une grille. Durant cette scène l'épisode accélère le rythme et tente de nous faire peur. J'aurais
presque préféré que le personnage meurt, cela aurait permis d'apporter à l'épisode une dose de mièvreries bienvenues. Au fond, Chicago Fire est aussi là pour nous parler de la vie des pompiers et
donc des dangers que cela engage. On avait déjà pu le voir dans le premier épisode, mais j'attends également de voir le moment où ils vont tenter de sauver quelqu'un qui va mourir avant. Mais au
fond, Chicago Fire nous fait comprendre qu'être pompier cela ne veut pas dire souhaiter avoir des interventions à faire. Bien au contraire alors quand Mills se plaint qu'il n'y ait pas eu
d'appels, forcément cela ne plait à personne. Car pas d'appel veut digne qu'il n'y a pas de personnes en danger de mort.
Note : 4.5/10. En bref, quelques bonnes idées mais aussi quelques choses ennuyeuses.