Critiques Séries : American Horror Story - Asylum. Saison 2. Episode 2.

Publié le 25 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

American Horror Story : Asylum // Saison 2. Episode 2. Tricks and Treats.


Si le premier épisode était un peu confus, le second était bien plus organisé. Laissé à James Wong, le scénariste de la première partie de l'épisode "Halloween" de l'an dernier mais également créateur de la franchise Destination Finale, "Tricks and Treats" était particulièrement palpitant. James Wong a su donner à cet épisode toute son expertise dans le domaine de l'horreur pour nous effrayer et nous surprendre. Cela commence notamment par l'introduction qui nous ramène dans ce qui semble être le présent et Bloody Face. J'aime bien ce tueur en série car il est réellement flippant. Nous allons aussi le retrouver en 1964, tuant alors la soeur de Lana Winters. Je suis certain que Bloody Face est un tueur qui répond aux ordres de quelqu'un dans l'asile. Sinon pourquoi viserait-il automatiquement la soeur de Lana ? L'épisode installe très rapidement une ambiance oppressante, notamment grâce à cette réalisation saccadée et énergique. Le montage, beaucoup moins épileptique, permet d'avoir un épisode structuré et forcément plus lisible.
Ce que j'adore avec American Horror Story c'est qu'elle parvient à nous embrouiller l'esprit et petit à petit répond à nos interrogations. Durant cet épisode nous allons une fois de plus confronter la science à la religion. Les deux thèmes principaux de la saison vont se confronter quand on va leurs apporter le cas d'un jeune garçon qui semble possédé par le Diable. L'épisode nous introduit le Dr Oliver Thredson incarné par l'excellent Zachary Quinto. Il incarne la science et pense pouvoir guérir le jeune garçon avec la médication. Pendant ce temps Sister Jude fait appelle à Monsignor Timothy Howard pour qu'il appelle un exorciste. La série se permet alors d'ajouter un petit peu d'humour notamment quand le prêtre se dit vouloir convaincre Thredson que la possession existe réellement ou encore quand Thredson parle des manières de Sister Jude de gérer ses patients et de les soigner. Le cas de la semaine était donc plutôt bon dans son ensemble et encore une fois la réalisation donne à la scène d'exorcisme quelque chose en plus et de surprenant.
On n'est pas dans L'Exorciste, c'est certain, mais je suis certain que si vous regardez cet épisode dans le noir, seul, en plein milieu de la nuit alors vous aurez peur. Pendant ce temps, Lana Winters tente de faire en sorte de ne pas oublier tout ce qu'elle voit et comment elle pourrait s'en sortir. Sister Jude veut tout faire pour qu'elle oublie complètement tout ce qu'elle a pu voir dans l'asile afin d'être certain qu'elle ne dévoile rien dans la presse. C'est sans compter sur la perspicacité de Lana qui va noter tout ce à quoi elle doit penser sur des petits papiers. Sarah Paulson prouve encore une fois qu'elle mérite pleinement d'être mise en valeur. L'actrice était parfaite dans cet épisode, encore plus intéressante et impressionnante que dans le précédent qui servait plus de mise en place. Elle veut s'évader et sait comment faire en sorte de s'évader. Pour cela, elle va solliciter l'aide de Grace (incarnée par la française Lizzie Brocheré).
Sauf que Grace, veut s'évader avec Kit Walker qu'elle sait être innocent. Mais Lana ne veut pas prendre le risque de laisser s'échapper un tueur en série (je suppose qu'elle va découvrir que sa soeur est morte et que Bloody Face est toujours dans la nature d'une quelconque façon plus tard). Cette partie de l'épisode était passionnante surtout pour le jeu d'actrice de Sarah Paulson. Reste à voir comment elle va parvenir à s'en sortir dans les prochains épisodes. Dans un registre assez différent, nous allons suivre les aventures du Dr Arthur Arden, le cinglé que l'on connait désormais depuis l'épisode précédent. On connait son goût pour les prostituées qu'il semble vouloir guérir de leurs envies sexuelles. J'ai adoré le moment où Chloé Sevigny tente de l'aguicher c'était drôle et l'actrice nous montre encore une fois qu'elle n'a peur de rien (surtout après avoir incarné un transsexuel dans Hit and Miss cet été).
James Cromwell ne fait pas spécialement peur mais il impose son charisme. C'est pourquoi American Horror Story sait très bien choisir ses acteurs. On voit déjà venir la relation qu'il pourrait entretenir avec Sister Mary Eunice. C'est tellement malsain. Mais j'adore, cette série n'a peur de rien.
Note : 9/10. En bref, James Wong a su faire renaitre l'esprit malsain et apeurant de la série.