American Horror Story : Asylum // Saison 2. Episode 2. Tricks and Treats.
Si le premier épisode était un peu confus, le second était bien plus organisé. Laissé à James Wong, le scénariste de la première partie de l'épisode "Halloween" de l'an dernier mais également
créateur de la franchise Destination Finale, "Tricks and Treats" était particulièrement palpitant. James Wong a su donner à cet épisode toute son expertise dans le domaine de l'horreur pour nous
effrayer et nous surprendre. Cela commence notamment par l'introduction qui nous ramène dans ce qui semble être le présent et Bloody Face. J'aime bien ce tueur en série car il est réellement
flippant. Nous allons aussi le retrouver en 1964, tuant alors la soeur de Lana Winters. Je suis certain que Bloody Face est un tueur qui répond aux ordres de quelqu'un dans l'asile. Sinon
pourquoi viserait-il automatiquement la soeur de Lana ? L'épisode installe très rapidement une ambiance oppressante, notamment grâce à cette réalisation saccadée et énergique. Le montage,
beaucoup moins épileptique, permet d'avoir un épisode structuré et forcément plus lisible.
Ce que j'adore avec American Horror Story c'est qu'elle parvient à nous embrouiller l'esprit et petit à petit répond à nos interrogations. Durant cet épisode nous allons une fois de plus
confronter la science à la religion. Les deux thèmes principaux de la saison vont se confronter quand on va leurs apporter le cas d'un jeune garçon qui semble possédé par le Diable. L'épisode
nous introduit le Dr Oliver Thredson incarné par l'excellent Zachary Quinto. Il incarne la science et pense pouvoir guérir le jeune garçon avec la médication. Pendant ce temps Sister Jude fait
appelle à Monsignor Timothy Howard pour qu'il appelle un exorciste. La série se permet alors d'ajouter un petit peu d'humour notamment quand le prêtre se dit vouloir convaincre Thredson que la
possession existe réellement ou encore quand Thredson parle des manières de Sister Jude de gérer ses patients et de les soigner. Le cas de la semaine était donc plutôt bon dans son ensemble et
encore une fois la réalisation donne à la scène d'exorcisme quelque chose en plus et de surprenant.
Sauf que Grace, veut s'évader avec Kit Walker qu'elle sait être innocent. Mais Lana ne veut pas prendre le risque de laisser s'échapper un tueur en série (je suppose qu'elle va découvrir que sa soeur est morte et que Bloody Face est toujours dans la nature d'une quelconque façon plus tard). Cette partie de l'épisode était passionnante surtout pour le jeu d'actrice de Sarah Paulson. Reste à voir comment elle va parvenir à s'en sortir dans les prochains épisodes. Dans un registre assez différent, nous allons suivre les aventures du Dr Arthur Arden, le cinglé que l'on connait désormais depuis l'épisode précédent. On connait son goût pour les prostituées qu'il semble vouloir guérir de leurs envies sexuelles. J'ai adoré le moment où Chloé Sevigny tente de l'aguicher c'était drôle et l'actrice nous montre encore une fois qu'elle n'a peur de rien (surtout après avoir incarné un transsexuel dans Hit and Miss cet été).
James Cromwell ne fait pas spécialement peur mais il impose son charisme. C'est pourquoi American Horror Story sait très bien choisir ses acteurs. On voit déjà venir la relation qu'il pourrait entretenir avec Sister Mary Eunice. C'est tellement malsain. Mais j'adore, cette série n'a peur de rien.
Note : 9/10. En bref, James Wong a su faire renaitre l'esprit malsain et apeurant de la série.