L'union entre reggae et musique traditionnelle africaine est dignement célébrée et parfaitement réussie, comme en témoignent d'ailleurs les deux feat de l'album, avec Aïcha Koné, dame de la chanson africaine, et Sizzla Kalonji, star du reggae jamaïcain. Un album pour danser mais aussi à écouter pour sa richesse musicale qui s'exprime par la puissance des percussions en passant par les sons éléctro.
Cette complexité est le fruit du travail des dix musiciens, entre autres Syland Kutchie, Rico, Alsey Conté, Kyderone, Yann Dakta, Dj Redeyes. Takana Zion confirme encore une fois la portée internationale de sa musique et de son message, en chantant les 16 chansons de son album en sa langue maternelle, le soussou, en anglais et en français. Sa surprenante force créatrice lui a permis de composer ses morceaux en seulement 16 jours dans son pays natal, la Guinée Conakry.
L'album a été enregistré au Studio Kanamacina grâce à la collaboration de Dj Redeyes, venu sur place pour l'occasion. L'arrangement et le mixage de l'album ont été réalisés à Paris dans les mois suivants par Dj Redeyes au Studio Rkf. Le premier clip déjà disponible Emmanuel, aux sons dancehall, sera suivi par deux autres singles extraits de l'album : Assali feat Aïcha Koné, plus roots, et Aminata, plus proche des polyrythmies africaines. Le retour de Takana Zion en France est prévu pour le printemps 2013 à l’occasion d'une tournée de présentation de son album. Plus qu’un nouvel album, c’est un voyage musical inédit que Takana Zion propose.
Biographie
Takana Zion est né le 30 juin 1986 à Conakry (Guinée). Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à l’Histoire et se sent concerné par les inégalités qui rongent le monde. Il prend conscience que l’association du verbe et du son constitue une arme puissante et décide de s’en servir. Il intègre le milieu du rap et du dancehall guinéen où il se fait très vite connaître. Après avoir beaucoup écouté des artistes comme Peter Tosh ou Joseph Hill (Culture), Takana Zion sait que c’est vers le reggae qu’il souhaite aller. Il décide alors d’exprimer toutes ses convictions sociales, culturelles et spirituelles par le biais de cette musique. Le jeune chanteur part ensuite au Mali rejoindre Brother Sam - un doyen des rastas ghanéens - avec le désir notamment de faire de nouvelles rencontres.
C’est à Bamako qu’il se fait une culture reggae, passant en revue tous les classiques qu’il trouvait chez le disquaire. Il affine sa voix puis fait la rencontre de Tiken Jah Fakoly, lequel décèle en lui un vrai talent et décide de le prendre sous son aile. Takana enregistrera l'équivalent de deux albums avec le chanteur ivoirien. Petit à petit, il gagne en maturité et décide de partir au Ghana, en passant par le Burkina où il fait la rencontre du Jamaïcain Makkalox, guitariste et meilleur ami de Pierpoljak. Ce dernier lui confectionne un riddim sur mesure pour le titre Zion Prophet. Ce fut le point de départ de la naissance du premier album de Takana Zion. Il se produit régulièrement sur scène en Afrique, ce qui lui permet de se faire une petite réputation et il est alors très rapidement surnommé « le Sizzla africain » en référence à son style singjay et à sa puissance vocale incroyable. À Bamako Takana rencontre aussi Manjul, qui, installé dans son studio Humble Ark à Bamako, l'invite sur son album Jahtiguiya. C’est Manjul qui réalisera son premier album Zion Prophet enregistré fin 2006 à Bamako.
De retour en France, Takana veut maintenant faire plus ample connaissance avec le public hexagonal afin de préparer l'arrivée de son album. On lui présentera des artistes incontournables comme les Jamaïca All Stars. Zion Prophet, sort en France en juin 2007, produit par le label Makafresh (Makasound). L’occasion pour Takana de se produire partout, en France comme en Afrique accompagné de Manjul et son groupe, le Ark band.Pour son deuxième album, il s’associe une fois de plus à Manjul et rassemble une jolie pléiade de musiciens reggae en studio à Paris. Pour toucher au plus juste à l’essence de ses compositions, en fonction des sensibilités des musiciens. Chantant aussi bien en soussou, malinké, peulh, anglais ou français, l’artiste de 25 ans cisèle ainsi un album solide, aussi mûr dans ses textes que dans ses interprétations, l’album sortira en mai 2009
Rasta Government : Takana Zion opère un « virage en jamaïcain» pour le plus grand bonheur des amateurs de Reggae. Enregistré chez Harry J à Kingston, cet opus véhicule une vibe particulière, accentuée par la présence de musiciens légendaires (Sly Dunbar, Dalton Brownie, Robbie Lyn…). La Jamaïque réussit bien à Takana qui ne renie pas ses origines guinéennes pour autant ; sa voix aigüe teintée de vibratos rappelle l’Afrique à chaque morceau et l’artiste continue d’utiliser son dialecte natal, le Malinké. Le titre de l’album en dit long sur l’ensemble des textes qui le composent : le jeune guinéen réaffirme ici plus que jamais sa foi en Rastafari.C’est aussi sur cet album qu’on découvre une fabuleuse combinaison avec Capleton sur le titre Glory.
Kakilambe
Tout dernier album en date de Takana Zion, à découvrir dès le 19.11.2012 !
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Source :
iwelcom