René Girard (entraîneur de Montpellier)
Depuis le début de saison, il y a eu beaucoup de matches comme ça qui ont été des défaites, peut-être pas mériteés mais on retrouve toujours les mêmes problèmes. Le problème c’est que le vent j’attends qu’il tourne dans la rigueur, dans la concentration. Malheureusement il y a des coups de pied arrêtés où on n’est pas présent, sur le second but ils sont à trois contre un. Ce n’est pas un problème physique, c’est un problème tactique. On ne fait pas ce qu’il faut et on se retrouve en difficulté. On a donné le bâton pour se faire battre, avec beaucoup de déchet. Il y a des semblants de fébrilité qui sont apparus quand ils ont marqué le premier but. Mais ce qui me dérange plus c’est qu’on a fait chacun son petit numéro. La composition est celle que je pensais la meilleure pour ce match, tout simplement. Sonné ? Non, déçu, oui. Aujourd’hui, fini les cadeaux, mes défenseurs doivent être des défenseurs, ça me dérange un petit peu qu’on ait ce comportement-là.»
Younès Belhanda (milieu de terrain de Montpellier)
Ce sont des erreurs qu’on paie cash, on leur donne le ballon pour marquer. C’est rageant de ne pas être sérieux jusqu’à la fin du match. On pèche par ça depuis le début de saison. On ne retient que le vainqueur. On a bien joué mais on a perdu. On prend les matches après les autres et il faut essayer d’en gagner au moins un à la maison. Tant qu’on ne gagne pas à domicile, ce sera difficile. On est 16e (en L1), ça va être dur dans les têtes pour rebondir. Je ne peux pas vous expliquer les raisons (de la défaite), il faut remonter. On avait pourtant le match en mains.»
Leonardo Jardim (entraîneur de l’Olympiakos)
En première période, le match a été intense mais en terme de qualité, cela n’a pas été très bon. En seconde période, on s’est réveillé après le but de Montpellier. On a ensuite essayé de construire et on a réussi à renverser le résultat. L’Olympiakos joue toujours pour essayer d’appliquer son jeu, l’adversaire a bien joué et nous a beaucoup pressés en première période. En fin de match, ils étaient peut-être fatigués et au final on remporte une victoire qui était 100% méritée. Montpellier a été supérieur pendant 50 minutes mais après on a inversé la tendance. Un match dure 90 minutes, c’est donc mérité pour nous car on a eu la force d’y croire jusqu’au bout et l’esprit d’équipe nous a permis de l’emporter