Retour vers le passé

Publié le 24 octobre 2012 par Eldon

Jerôme Kerviel vient donc d’être condamné à 5 ans de prison dont 3 fermes et à une amende de 4,9 milliards d’euros. La Société Générale qui tout les jours spécule sur les devises, les matières premières, les denrées alimentaires, les hedge funds,…, comme toutes les autres banques , s’en tire blanche comme neige, parée de son habit de victime innocente. A vomir.

Mais bien au-delà ce cette parodie de justice, on voit bien que ce qui nous sépare des Etats où les hommes, les femmes et les enfants sont exploités se rétrécit de jour en jour, mais pas dans le bon sens. On le constate tous les jours.

Ce qui est censé nous séparer de ces Etats exploiteurs est le respect des travailleurs (salaires, conditions de travail,…), la protection sociale (chômage, sécurité sociale, allocations, retraites,…) et peut-être et surtout le travail des enfants, interdit officiellement dans nos contrées.

Or on voit bien comment sournoisement, peu à peu, parfois endormis par nos besoins futiles et notre déni des réalités, souvent désarmés, impotents et lâches,  nous cédons peu à peu sur les deux premiers points. Reste  le travail des enfants.

Alors revenons dans le passé à l’occasion d’une exposition consacrée jusqu’au 18 décembre à Lewis Hine, le père fondateur de la photographie sociale, pour nous rendre compte de ce que nos aïeuls ont vécu enfant et vers lequel décidément nous repartons. Rendez-vous dans même pas cent ans.  Déjà, 1,6 millions d’enfants vivent dans la rue dans la première puissance mondiale, patrie de Lewis Hine qui sans  doute n’aurait pu l’imaginer. Attention: photos splendides.

  Exposition Lewis Hine exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, 75014 Paris – jusqu’au 18 décembre – du mar. au dim. de 13h-18h30, sam. 11h-18h45, nocturne le mer. jusqu’à 20h30.

Source: Rue 89