« Il y a eu des progrès ces derniers jours mais des questions en suspens doivent encore être réglées avant qu’un accord complet soit conclu », a indiqué le Fonds monétaire international dans un très bref communiqué.
Plus tôt dans la journée, le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, avait annoncé un accord avec la troïka des créanciers (FMI, UE, BCE) sur un nouveau train de rigueur, prévoyant 13,5 milliards d’euros d’économies budgétaires en deux ans, ainsi qu’un délai de deux ans pour assainir les comptes du pays.
Cet accord conditionne le versement à la Grèce d’une nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros, bloquée depuis juin et vitale pour le pays qui menace de se retrouver à court de financement.
La Commission européenne avait été la première à démentir l’existence de cet accord, reconnaissant que des « progrès substantiels » avaient été accomplis mais ajoutant que « des questions importantes » devaient encore être réglées.
Dans son communiqué, le FMI a par ailleurs ajouté que la question du financement du pays serait « discutée » entre les créanciers publics et la Grèce, sans toutefois préciser la moindre échéance.
Le Fonds plaide pour que la Grèce obtienne deux années supplémentaires pour réduire ses déficits tout en s’inquiétant du « trou de financement » qu’il faudrait combler pendant cette période.
source : AFP
Avis de la rédaction : La Grèce va de plus en plus mal et ne trouve aucune situation pour s’en sortir, de son côté la Troïka ne laisse aucune marge de manoeuvre aux grecques qui sont tenu comme cul et chemise par leurs échéances. Cette situation est critiquée en Grèce, les partis de gauche faisant partie de la coalition de Samaras ont refusé de signer les nouvelles mesures de vigueur.
Sans le consentement de la gauche constituée principalement du PASOK, le gouvernement de Samaras pourrait tomber et la Grèce repartir pour la Xième fois aux urnes avec un résultat qui pourrait être désastreux cette fois, aux dernières élections les partis d’extrême droite avaient provoqué un retour aux urnes, la Grèce commence à fatiguer et l’Europe entière pourraient en être victime.