Vous connaissez – ou devriez, vu qu’on en a déjà causé - tous le dernier opportun en date à s’être fait remarquer dans l’industrie, et il n’est même pas question de Gameloft aujourd’hui, vu qu’il s’agit d’Hammerpoint Interactive et de son The War Z, dont le concept calque sans grand effort de camouflage (même dans le titre) DayZ, le survival sandbox et mod d‘Arma II.
Et The War Z, en ce moment il est en alpha et si vous voulez y participer, il faut débourser une vingtaine d’euros (peut-être plus, où moins, je ne vérifierais pas, je suis fatigue). Mais les joueurs au porte-monnaie bien portant ne sont pas les seuls à tenter de survivre dans ce monde plagié – et infesté, oui bon, j’arrête. Sergey Titov, le producteur exécutif du projet, roule également sa bosse sur les serveurs et Sergey il n’aime pas ceux abusant du spawn camp, comme tout le monde seriez-vous tenté de me rétorquer, oui mais tout le monde n’est pas un producteur exécutif allant carrément sur les forums pour déverser sa bile – avec des noms d’oiseaux homophobes, entre autres joyeusetés – contre les joueurs, qui sont également ses clients. Evidemment, les messages ont vite été retirés et les excuses platement exprimées.
Autre fait prêtant à sourire, avant que je vous laisse vous retirer vers des lectures plus enrichissantes, DayZ ne semble pas être la seule source d’ « inspiration » d’Hammerpoint. En effet, le Cluf de The War Z, que vous signez sans le lire à chaque lancement d’un nouveau jeu, ce contrat reliant l’éditeur au joueur, était encore il y a peu, un parfait copié collé de celui que vous avez peut-être déjà accepté pour League of Legends. Attention, chez Hammerpoint, on ne s’encombre pas de fioritures, car ledit contrat redirigeait directement sur le site de Riot Games. Et comme je ne sais pas comment conclure cette tirade, je vous souhaite une bonne soirée.