Jadoul nouveau, Jadoul tout beau ! C'est mon gimmick un peu moisi, désolée. En fait je suis souvent à l'affût des nouveaux albums d'Emile Jadoul, car je les trouve généralement drôles et attendrissants. Un cocktail sucré et délicieux, comme j'aime. (Enfin, ça dépend.)
Déjà la couverture d'Hiver long, très long (et froid, très froid) me plaisait énormément. Peut-être ce savant mélange des couleurs, ou cet indien en position zen... Qui dit indien, généralement dit cowboy. En moi, la petite sonnette a retenti.
Alors l'histoire réunit deux voisins, Cow-Boy-prévoyant et Grand-sage-indien. Le premier se prépare pour l'hiver, et coupe du bois, encore plus de bois, rentre ses moutons et tricote une écharpe en laine. Le deuxième fait sa méditation. Concentré, zen, ne pas déranger. Le cowboy est tout de même inquiet et interroge son ami : c'est sûr que l'hiver sera rude ? Oui, oui, répond l'autre.
Alors ne ménage pas tes efforts, Cowboy prévoyant.
Parce qu'il s'estime chanceux d'avoir un si bon voisin, aux conseils toujours avisés, notre cowboy se rend dans son tipi pour lui offrir un cadeau. Autour d'une tasse de thé, ces deux-là discutent. Mais dis-moi, Grand-sage-indien, d'où te viennent tes certitudes sur l'hiver long, très long, et froid, très froid ?
Un grand gniiii d'étonnement accompagnera la réponse, je vous le garantis. C'est de bonne guerre, mes amis. Cet album est drôle, dans le sens cocasse et divertissant. C'est du Emile Jadoul, pas à son top of the top, mais ça reste divin.
Hiver long, très long (et froid, très froid) par Emile Jadoul (Pastel, 2012)
et une petite comptine,