Solitudes australes .
Chronique de la cabane retrouvée .
de David Lefèvre .
Eds Transboréal (05 octobre 2012)
181 pages
18;90€
Roman, France, Chili
Résumé
« Il est des lieux où l'on arrive comme dans un songe retrouvé. Non pas un rêve illuminé ou un eldorado de verts cocotiers mais un décor, un vrai, même triste à mourir, même sombre et
inhospitalier. Un cadre de retraite ou d'errance que l'on avait secrètement attendu, et qui se révèle conforme à l'estampe mentale que l'esprit en avait tissé en secret. La cabane était un de ces
lieux. J'abordai un monde neuf. Conduit par la nécessité d'une renaissance, j'allais délaisser un temps le voisinage des vivants, espérant voler au monde un reste d'authenticité. Ce n'était plus
le simple amour du grand air qui me guidait, mais le désir d'une profonde immersion. » David Lefèvre (extrait du livre : p.42)
À l'ouest de l'île de Chiloé, au Chili, David Lefèvre se retire seul dans une cabane, entre lac et forêt. Son projet : vivre une existence frugale proche de l'autosubsistance et tisser avec le
milieu naturel un lien de respect et de connivence. Au fil des mois et des saisons, la vie s'ancre dans ce lieu isolé. L'auteur décrit ses travaux quotidiens, ses escapades au coeur de la nature
sauvage qui l'entoure et les réflexions qu'elle lui inspire. C'est aussi l'occasion pour David Lefèvre de s'interroger sur la solitude, ses racines, son rapport au monde, la signification de
l'engagement, le concept de pauvreté volontaire ou encore le besoin d'errance qui l'a poussé à parcourir le monde. Ce voyage immobile est autant un récit sensible tourné vers le dehors qu'une
plongée intérieure.
Né en 1973, David Lefèvre interrompt ses études après une licence d'histoire-géographie afin d'entreprendre un parcours atypique. Il se lance tout d'abord dans une traversée coast to coast des États-Unis. Le voyage se poursuit en 1994, au Mexique, dans la région du Chiapas. De retour en France, il parcourt plusieurs régions au rythme saisonnier des
cueillettes et des récoltes. Son regard se tourne ensuite vers l'Orient dont il explore tour à tour la Turquie, l'Iran, la Syrie, l'Ouzbékistan, le Kirghizistan, mais aussi la Chine, le Pakistan,
l'Inde, la Thaïlande pour finalement atteindre la Malaisie.
Il exerce alors divers métiers : photographe en Inde, cuisinier en Angleterre et en Allemagne, barman puis berger en Irlande, où il suit les traces de Nicolas Bouvier, escapade qui donnera
naissance à un essai intitulé Dans le sillage d'un saumon genevois remontant à ses sources publié dans la revue Europe. Cet auteur est au
centre du travail de David Lefèvre qui a réalisé l'exposition « Nicolas Bouvier, flâneur planétaire », toujours active à ce jour, et régulièrement présentée dans divers espaces culturels et
festivals à travers la France.
Depuis 2010, David Lefèvre réside au Chili avec sa compagne, où il exerce une activité de photographe. En 2012, il publie ses trois premiers livres aux Editions Transboréal : un essai
(La Vie en cabane, Petit discours sur la frugalité et le retour à l'essentiel) et deux récits (Aux quatre vents de la Patagonie, En route pour la
Terre de Feu et Solitudes australes, Chroniques de la cabane retrouvée.)