Durant les trois semaines de course, l’esthétique se trouvera également dans l’action. Là-aussi, la diversité des terrains a été privilégiée, afin d’offrir à tous les types de coureurs des possibilités de s’exprimer, dans toutes les séquences que connaîtra le Tour. Les rouleurs seront à l’honneur en groupe à Nice, puis en solo au Mont-Saint-Michel, tandis que les sprinteurs devraient se donner rendez-vous à Marseille, à Montpellier ou encore à Saint-Malo. Quoi qu’il en soit, le parcours reste constamment ouvert aux audacieux. Et parmi eux, les grimpeurs auront des opportunités étalées tout au long de leur périple.
Le programme pyrénéen reprend des ascensions récemment intégrées dans la liste des « cols d’élite » du Tour de France, comme le col de Pailhères ou la Hourquette d’Ancizan. Les géants du Tour iront un peu plus tard à la rencontre du Géant de Provence, le Mont Ventoux, qui n’a plus été escaladé depuis 2009. S’ils se montrent entreprenants, les montagnards ont ensuite les kilométrages et les pourcentages d’ascension suffisant pour un réel feu d’artifice dans le massif alpin. L’ultime contre-la-montre du Tour n’a pas été placé aussi loin de l’arrivée finale depuis 1975. Surtout, il restera ensuite plus de 140 km de montée répartis sur trois étapes de haute intensité : nous parlerons pour la première fois des 42 virages de l’Alpe-d’Huez puisque c’est une double montée dans la station que les coureurs affronteront le jeudi après-midi. Une revanche leur est préparée le lendemain en direction du Grand Bornand, puis jusqu’à l’arrivée au Semnoz, face au Mont-Blanc, qu’ils découvriront à 24h des Champs-Elysées. Qui sait si le vainqueur du 100ème Tour sera déjà désigné ?
Johnny Utah