Et pourtant, front office et coéquipiers louent l'apport sur et en-dehors du terrain du Big Baby dans cette présaison. De là à s'improviser leader ? Le Magic en aura besoin.
"C'est très différent" indique Davis dans le Orlando Sentinel. "Quand l'organisation, par le GM, vous motivent en disant de bonnes choses comme 'continue comme ça' et que vous avez beaucoup de gens derrière vous, cette confiance grandit. Et vous commencez à vraiment y croire.
Je l'ai toujours senti venir : Un jour, j'aurais l'opportunité d'être un leader. Mais je n'avais encore jamais eu cette opportunité. Maintenant, l'opportunité est là et l'organisation, les coachs et les joueurs nourrissent ce feu en moi. J'ai cette responsabilité maintenant."
Très vocal depuis le début des entraînements et efficace sur le parquet, Glen Davis se voit ici donnée la responsabilité d'être un grand frère pour un vestiaire très jeune, majoritairement composé de rookies ou de joueurs de deuxième année. Une position plutôt surréaliste pour celui qui est taxé d'immaturité chronique depuis son arrivée en NBA. Mais il possède déjà la confiance de son coach, Jacque Vaughn, et c'est déjà une bonne nouvelle.
"C'est beaucoup demander à une seule personne, mais l'impression que j'ai eu, c'est qu'il voulait prendre cette responsabilité. Donc je vais la lui donner."
Glen Davis a tourné sur cette présaison à plus de 18pts et 6rbds en moyenne, des chiffres qu'il va devoir conserver, voire même améliorer pour éviter le funeste sort qui semble attendre le Magic à l'entrée de cette ère post-Dwight Howard. Son comportement général sera assurément une des choses à suivre cette saison.