Encore en anglais mais la traduction est simple = les tensions sont ce que vous pensez que vous êtes - la relaxation est qui vous êtes.
Bref, quand nous essayons de nous conformer à une image ou une croyance sur ce que nous devrions être, nous faisons beaucoup d'efforts dans le corps. C'est comme nous forcer à être quelqu'un d'autre!
Naturellement, nous devrions être détendus (dans le sens que l'on ne tient pas quelque chose longtemps, quand il faut courir ou utiliser notre force, on se tend mais c'est dans le but de faire quelque chose ou de réagir à une situation d'urgence par exemple).
Bien sûr, on peut difficilement être totalement imprévisible dans nos sociétés, on doit respecter certaines règles pour bien vivre ensemble. Néanmoins, on constate souvent que quand on essaie d'être quelqu'un d'autre, souvent ça ne marche pas...
Nous gardons des tensions qui ne sont pas nécessaires : on se fige dans des attitudes, des rôles (vous pouvez lire un précédent article que j'ai fait sur ce sujet ici) : c'est automatique, cela nous rassure parce que l'on connaît (on se connaît).
Ces rôles ont également un impact sur nos relations car souvent elles nous éloignent et créent des complications.
Cela peut être aussi à l'origine de symptômes physiques qui deviennent chroniques (un article sur le sujet là) et parfois douloureux.
Dans l'enseignement que je pratique (la Méthode Grinberg), je montre justement aux personnes comme elles se tendent dans le corps dans des attitudes automatiques et comment elles sont associées à des croyances (héritées de notre éducation, notre culture...).
Les personnes apprennent à se relâcher dans certaines situations et peuvent ainsi découvrir des nouvelles facettes de leur personne et laisser libre champ à leurs qualités naturelles. Elles sont plus libres, débarrassées de certaines croyances limitantes.
Bref, ce proverbe illustre très bien ce que j'enseigne aux personnes à travers cette Méthode Grinberg.