Arno : la définition du surréalisme incarnée

Source : Nostalgie.be 22/10/2012

Arno voit le jour le 21 mai 1949. Originaire d’Ostende, Arno est élevé par sa grand-mère et ses tantes. Ses parents ne peuvent prendre soin de leur fils en raison de leurs nombreuses absences.

Dans les années 60, Arno part à la découverte de nouveaux paysages. Il voyage aux quatre coins de la planète. On le retrouve tantôt à St-Tropez puis à Amsterdam en passant par l’Asie où il effectue un séjour à Katmandou.

Sa première apparition sur scène date de 1969. Il chante lors du festival d’été d’Ostende.

Quelques années plus tard, en 1972,  il rejoint le groupe Freckle où il joue de l’harmonica.  Cette aventure ne durera que 3 ans puisqu’en 1975 Arno quitte le groupe pour rejoindre les Tjens Couter. Il s’agit d’un duo avec Paul Decouter. A l’époque, Arno annonce la couleur et affiche un style musicale tendance rhthm’n'blues.

En 1977, les deux artistes forment TC Bland avec Ferre Baelen et Rudy Cloet. Arno se fait déjà un nom dans le monde de la musique. Une certaine notoriété musicale entoure le chanteur belge. Et pour couronné le tout, les « TC Bland » enchaînent les concerts partout en Europe.

En 1980, le groupe change de nom et se nomme désormais les TC Matic. De plus, le groupe accueille une nouvelle recrue, Serge Feys. Le groupe conserve sa notoriété musicale et continue à enchaîner les concerts. On n’oublie pas de souligner qu’il s’agit d’un des premiers groupes novateurs dans le monde du rock.

L’année 1986 marque la fin de l’aventure pour TC Matic.

En solo

Sans plus tarder, Arno se lance dans une carrière en solo. La même année, le Gainsbourg belge sort son premier album Arno. Un album intégralement composé par Arno et qu’il a enregistré avec quelques musiciens du groupe TC « Matic ».

Par la suite, Arno enchaîne albums et succès. A titre d’illustration, on peut citer certains de ses grands succès.

En 1988, il sort l’album Charlatan et deux ans plus tard il nous offre Ratata. En 1991, il participe à l’album de sa compagne Marie-Laure Béraud et l’aide sur le titre Tout m’est égal.

Arno se prête aussi à de nouvelles expériences. En 1994, il se lance dans la musique de film. Il compose la musique du film Personne ne m’aime.

Un an plus tard, Arno sort son premier album intégralement en français. Il reprend des titres comme Le bon dieu de Jacques Brel et Comme à Ostende de Léo Ferré.

En mai 2004, Arno sort un autre album en français : Le french bazaar. Un album qui sera récompensé en 2005 comme le « Meilleur Album pop-rock de l’année ».

Le 10 février 2006, l’album Putain putain une tribu pour Arno lui rend hommage pour tout son parcours. A cette occasion, Cali – Les têtes Raides – Rodolphes Burger et Daguerre reprennent les plus grands succès d’Arno.

En 2007, Arno sort son 32ème disque Jus de box où ils chantent dans toutes les langues. En français, anglais et néerlandais.

Le 28 avril 2008, Arno sort Covers Coktail et en 2010, il réalise Brussld. Pour ce dernier, l’Ostendais s’est inspiré du cosmopolitisme de Bruxelles.

A l’heure actuelle, on compare Arno à ce gratin musico-alcoolisé du genre Serge Gainsbourg. Avec son air rock’n roll, grunge et son humour insaciable, Arno est, au jour d’aujourd’hui, un des artistes belges incontournables dans le monde du Rock.

Arno chanteur mais aussi acteur…

Arno n’a pas seulement côtoyé le monde de la musique. Il s’est aussi investi dans la sphère  cinématographique. Et pas seulement pour y composer des musiques de film.

Dans le film Camping Cosmos de Jan Bucquoy, Arno incarne un maître nageur homosexuel. Les amateurs du cinéma belge se souviennent de J.Bucquoy comme l’un des réalisateur belge marqué par la « Vie sexuelle des belges ».