Après Bâle et Saint-Gall, c’est maintenant au tour de Berne de tester la balayeuse de Bucher Schörling, balayeuse qui roule à l’hydrogène. C’est dans les rues de la septième ville de Suisse que les performances de l’engin sur pavés et sa résistance à de basses températures vont être mises à l’épreuve.
Le véhicule propulsé à l’hydrogène, développé par le laboratoire fédéral suisse EMPA, a déjà fait ses preuves dans les rues vallonnées de St-Gall mais certains aspects d’ordres techniques méritaient encore d’être améliorés. Christian Bach, le chef de projet, rappelle qu’à Bâle « il est apparu que notre concept était prometteur et que les performances du véhicule étaient bonnes, toutefois différents composants nous ont posé quelques problèmes« . M. Bach souhaite aussi avec cette nouvelle phase de test informer au sujet de la propulsion à hydrogène et dissiper les réserves vis-à-vis des nouveaux concepts de motorisation.
Le moteur diesel du véhicule de base a été remplacé par une pile à combustible de 16 kW avec un entrainement électrique et une batterie de 12 kWh. Cette pile, qui est capable de recharger 10 fois la batterie à partir de 7,5 kilos d’hydrogène stockés sous le véhicule et ainsi assurer un fonctionnement quotidien sans avoir à refaire le plein, permet maintenant de diviser par deux la consommation d’énergie de la balayeuse.
Dans le futur, les excédents de production d’énergie renouvelable pourraient sans problème être utilisés dans la production d’hydrogène. Un hydrogène qui pourrait être directement utilisé par des véhicules à hydrogène sans reconversion ou transformations supplémentaires. Un processus qui risque de gagner en importance grâce au développement de l’éolien et du photovoltaïque.