Après VSD, les magazines Voici, Public et Closer ont été condamnés ce mardi à la suite de la publication de photos du couple présidentiel en maillot de bain cet été au fort de Brégançon (Var).
A la suite de la publication de photos du couple présidentiel en maillot de bain, Valérie Trierweiler avait décidé d‘attaquer VSD. Le tribunal correctionnel a condamné le magazine hebdomadaire à payer 2.000 euros pour atteinte au droit à l’image et non respect de la vie privée à la compagne de François Hollande, somme qu’elle a reversé à la Maison des journalistes. Quelques jours plus tard, la Première Dame de France avait également décidé d’attaquer trois autres magazines en justice.
Un manque de discrétion
Ce mardi, la justice a une nouvelle fois donné raison à Valérie Trierweiler en condamnant les trois magazines hebdomadaires, annonce l’AFP. Ainsi, Voici et Closer ont été condamnés à verser 1.500 euros à la Première Dame de France tandis que Public a écopé d’une amende de 1.000 euros de dommages et intérêts. La compagne de François Hollande réclamait respectivement 25.000 euros à Voici, 24.000 euros à Closer et 20.000 euros à Public. Toutefois, le tribunal a souligné que Valérie Trierweiler « n’a pas toujours fait preuve de discrétion sur sa vie privée, notamment quant à l’exposition publique de ses sentiments, attisant la curiosité du public« .
La juge a également estimé qu’il n’était pas « nécessaire à la légitime information du public de montrer la compagne du président de la République sur la plage du fort de Brégançon sans son accord et les clichés ne peuvent être qualifiés d’anodins, notamment en ce qu’ils la représentent en maillot de bain alors qu’elle n’a jamais accepté de poser devant les objectifs dans cette tenue« . « Ils ne sauraient davantage constituer une illustration pertinente de la ‘normalité’ revendiquée par le couple présidentiel« , a-t-elle ajouté.Google+