Notre classe politique et les commentateurs habituels de la vie de notre cher pays s’indignent fermement de l’action des identitaires à la Mosquée de Poitiers, pourtant réalisée de façon totalement non-violente et sans profanation puisque l’édifice n’est pas encore consacré. De l’autre côté, églises et cathédrales sont fréquemment les cibles d’activistes…
Nice : kalashnikovs et drapeau algérien sur l’église Saint Pierre Le scandale à Nice en Juillet 2012 : des kalashnikovs et le drapeau algérien sur l’église Saint Pierre.
D’Act up aux Pussy Riot, ils sont nombreux à défiler dans ces lieux consacrés (et en activité) pour faire entendre leurs revendications catégorielles sans pour autant faire l’objet d’une quelconque indignation médiaticopolitique (bien au contraire…).
Pour mémoire et à titre d’exemple, Act-up-Paris reçoit chaque année 302 354 euros des ministères, 45 000 euros de la région Ile-de-France, 11 088 euros du Cnasea, 131 500 euros de laboratoires pharmaceutiques, 100 000 euros de la Fondation Pierre Bergé (chiffres 2009).
Avec ce budget rondelet, ces extrêmistes ont occupé les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1989 pour déployer une banderole, ont interrompu l’office de la Toussaint dans cette même cathédrale en 1991, sont rentrés dans Notre-Dame après la messe dominicale pour « célébrer » un simulacre de mariage gay le 5 juin 2005 et ont organisé en 2009 un die-in devant les portes de Notre-Dame.
Act Up a été condamné à verser UN euro de dédommagement au Recteur-Archiprêtre…