On va pas mal parler de parfums ces prochains jours, parce que j'ai eu deux ou trois coups de coeur cette saison et après une période plutôt sage, me voilà avec de nouveau des envies de changements...
J'ai rencontré Arnaud Delbarre, le directeur général de l'Olympia.
Là encore, j'aurais pu arrêté ce billet là, tant c'est énorme... Moi, Kaki j'ai rencontré Arnaud Delbarre, le directeur de la plus célèbre salle parisienne. Enorme, je te dis!
J'ai eu la chance d'être invitée en tout petit comité à la présentation de "Music-Hall, le parfum" la semaine dernière.
L'idée de ce parfum est née d'une rencontre entre Arnaud Delbarre donc et Gérald Ghislain, parfumeur (et fondateur de Histoires de Parfums), qui ensemble ont eu envie de retranscrire un peu de l'ambiance, de l'histoire mais aussi de l'émotion de l'Olympia dans un flacon...
Avant de te parler de tout le reste, parlons d'abord du parfum! Quand je l'ai senti la toute première fois, il m'a de suite fait penser à Kenzo de Kenzo en légèrement plus fruitée et un peu moins musqué peut-être... Et les souvenirs ont afflué, tu penses ;-)
Ce parfum essaye donc de raconter à sa manière 50 ans de Music-Hall et pour se faire, il est aidé d'extraits de Rose (pour le coté rouge, inévitable), de bergamote, de safran, de lilas et de pivoine avec plus en discrétion du patchouli, de la vanille et mon chouchou parmi les chouchoux le musc blanc...
Un parfum qui te parle de Coquatrix, des Beatles, des Yéyé, Al Jarreau, Dionne Warwick ou encore les Doors (bon sans Jim Morrisson mais Doors quand même^^), qui te rend nostalgique d'une époque que je n'ai pas connu et, où comme le chantait Johnny les fauteuils volaient dans une salle enfumée...
Une très belle réussite que ce parfum, il me semble.
Et puis, si j'avais des super pouvoirs j'aurais kidnappé Arnaud Delbarre le temps d'un diner pour qu'il me raconte encore et encore l'Olympia...
J'ai appris ce soir-là que les artistes se produisent partout ailleurs mais qu'ils disent avoir "fait" l'Olympia ou encore que grâce à la générosité de grands artistes comme Edith Piaf qui a reversé l'intégralité de certains concerts à l'Olympia, la salle est encore là aujourd'hui.
L'Olympia possède aussi une salle annexe, dite "la salle des billards" (qui n'a pourtant jamais acceuillit une de ces tables), elle aurait été construite par un roi d'Angleterre, qui s'était même fait aménager un balcon pour voir sans être vu...
Impressionnante salle de l'Olympia....
"Le couloir des mains" avec celle de l'épouse de Bruno Coquatrix à droite
Les coulisses et loges...
Le Bar Marilyn de l'Olympia
Nous avons eu le privilège de voir s'ouvrir les portes du bar le plus select de la capitale, le bar Marilyn de l'Olympia qui n'est ouvert qu'aux artistes ou à très rares soirées privées, Arnaud Delbarre nous a gentiment permis de prendre quelques photos et je t'assure avoir eu "les poils" en entrant dans ce lieu...
J'ai passé une soirée magique et l'amour de ce directeur pour son Olympia est dangereusement transmissible, je t'aurais prévenu ;-)