Les piles du futur pourraient ressembler à de magnifiques fleurs de couleur, pour peu qu’on les regarde au microscope. Des chercheurs de l’Université de Caroline du Nord ont créé un prototype de nano-batterie florale au sulfate de germanium, en pulvérisant des nanoparticules de cet élément en ‘pétales’ extrèmement fins.
L’avantage recherché est de maximiser la surface où peuvent être stockés les ions de lithium, sans occuper trop d’espace. Pour cela il faut créer des films très fins. Ces ‘pétales’ sont fragiles mais la structure de l’ensemble les protège, comme pour les vraies fleurs.
Une batterie en pétales de sulfate de germanium
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont mis au point une technique de pulvérisation de sulfate de germanium à haute température, avec une étape de refroidissement brutal pendant laquelle les particules se condensent sous forme de films de 20 à 30 nanomètres (soit 0,000 000 001 mètre) d’épaisseur, et longs de 100 micrometres (0,000 001 m). Le sulfate de germanium a des bonnes capacités de stockage de l’énergie, il est relativement bon marché et non-toxique.
Quel design pour une nano-batterie florale ?
L’étude ne dit pas comment les arranger ensuite pour qu’ils nous rappellent des roses ou des pivoines, mais des designers de l’extrème pourraient relever le défi. A quand la saison des jolis bouquets électriques ?
Remonter à la source :
Role of Boundary Layer Diffusion in Vapor Deposition Growth of Chalcogenide Nanosheets: The Case of GeS, Linyou Cao, North Carolina State University – ACS Nano September 25, 2012