Le groupe télécoms Verizon, numéro deux sur le marché américain de la téléphonie mobile, a fait état de ventes jugées décevantes pour le tout nouveau téléphone d'Apple. L'opérateur en a vendu au troisième trimestre 651 000 exemplaires. Chez les opérateurs français, on est un peu surpris de voir de la façon dont les ventes d'iPhone 5 sont retombées après un lancement en fanfare. "Nous avions parié sur des chiffres supérieurs de 30 à 50 % à ceux de l'iPhone 4S il y a un an. En fait, on est au même niveau", explique une source chez Orange. Même son de cloche chez SFR : "On n'a pas vécu le doublement des ventes observé par ailleurs à l'échelle mondiale. L'iPhone 5 se vend comme l'iPhone 4S à son lancement."
Plus d’iPhones vendus que de naissances
Il faut dire que la concurrence est bien plus forte cette année. Ainsi, les ventes du Samsung Galaxy S3, le grand concurrent du nouveau téléphone d'Apple, n'ont pas fléchi depuis le 21 septembre. Autre frein, le prix. À 679 euros en entrée de gamme, l'iPhone 5 est de 50 euros plus cher que son prédécesseur. Difficile d'acheter sur une impulsion en temps de crise. D'autant plus qu'avec le nouveau smartphone il faut changer la connectique (cela compte quand toute la famille est équipée Apple), que le design n'est pas très neuf, et que l'iPhone rencontre ses premiers vrais problèmes de qualité avec une cartographie défaillante et une coque dont le dos se raye. Résultat, les versions 4 et 4S représentent grosso modo le tiers des ventes d'iPhone chez les opérateurs.Apple a toutefois encore de la marge. Sur le premier trimestre 2012 (98 jours), Apple a vendu 37,04 millions d’iPhones. Par jours, la société américaine a ainsi vendu 377 959 iPhone dans le monde. C’est ainsi plus que le taux de naissance moyen qui est de 371 124 par jours. Il y a donc encore de la marge avant de parler de fiasco…