La NASA a du mal à se défaire de l’image archaïque de ces scientifiques aux chemises à poches pleines de stylos qui envoient des objets dans l’espace.
Et pourtant. Prenez par exemple ce « modeste » supercalculateur que l’agence spatiale conserve jalousement en son sein :
Nom : Pleiades
Racks : 182
Processeurs : 23,552 (plusieurs générations de processeurs se côtoient : Intel Xeon E5-2670 (Sandy Bridge-2011) Intel Xeon X5670 (Westmere-2010) Intel Xeon X5570 (Nehalem-2008) et Intel Xeon E5472 (Harpertown-1998)
GPU : 32,768 (NVIDIA M2090)
Nombre de coeurs : 126 720
Mémoire vive : 233 To
Puissance de calcul : 1,75 Petaflops/s
Benchmark LINPACK : 1,24 Petaflops/s
Réseau : InfiniBand pour le lien inter-noeuds, InfiniBand DDR,QDR,FDR (respectivement 48,96,128 Gbits/s)
Stockage : Unités de stockage SGT InfiniteStorage NEXIS 9000, 12 grappes RAID DDN pour un total de 9,3 Petaoctets, 6 systèmes de fichiers Oracle Lustre
Système d’exploitation : SUSE Linux
Compilateurs : Langage C (Intel / GNU), C++, Fortran
Ce PC de salon n’aura pas été de trop pour réaliser la vidéo qui suit : une simulation de la formation d’une galaxie, du Big Bang (il y à 13,5 milliards d’années) à nos jours.
Il aura fallu à Pléiades près d’un million d’heures de calcul pour parvenir au résultat qui s’offre maintenant à vous.
Commentaire des réalisateurs de la vidéo :
Le rouge indique les étoiles en fin de vie, en blanc et bleu foncé les étoiles jeunes, le bleu clair représente la densité de gaz à travers l’espace. En 2.17 minutes, vous avez un aperçu de 300 000 années lumières au sein duquel l’énergie et la matière noire dominent.
F.Governato, T.Quinn, A.Brooks, J.Wadsley