Jean-Louis Borloo fait-il joujou avec le nouveau parti qu'il a officiellement lancé dimanche 21 octobre 2012, l'UDI ? Il y a de quoi se poser des questions quand on observe l'étrange similitude de son logo officiel avec celui d'un éditeur de jeux en ligne.
Par Monsieur Z.
La politique française regorge de non-évènements politiques mais certains sont nettement plus drôles que la guéguerre soporifique qui oppose actuellement les anciens futurs nouveaux ex chefs de clans UMP. C'est le cas de l'UDI créé par Jean-Louis Borloo et lancé dimanche 21 octobre, à grand renfort de déclarations mégalofficielles décrivant "le premier parti de France", "l'UDF du 21ème siècle", une force phénoménale qui part du Centre et qui "a vocation à devenir le premier parti de France".
Jean-Louis Borloo a envie de jouer, Jean-Louis Borloo prend des risques, Jean-Louis Borloo intimide ses adversaires, dans le jargon du poker ça s'appelle un coup de bluff !
Pour mieux comprendre sa stratégie, il suffit de relever l'étrange similitude du logo de l'UDI avec celui du site de jeux en ligne LUDI ce qui ne doit rien au hasard :
Jackpot ! Jean-Louis veut jouer.
Pour preuve ultime que Jean-Louis Borloo veut toucher le gros lot, devinez chez qui il a trouvé son soutien ? Destaing et Jouanno !
Pour mieux comprendre le match, revoyons au ralenti la finale du derby politique du Centre en 2012 :
- Jean-Louis Borloo fait monter les paris mais avoue qu'il n'a pas de cartes maîtresses et se couche.
- Hervé Morin essaie de s'assoir avec les joueurs avec une mise d'un petit 1% qui fait encore rire sous les tables.
- Bayrou fait un impair et passe son tour présidentiel, match (complètement) nul, la balle au centre.
Et voilà que quelques mois plus tard le jovial Jean-Louis repart au tripot tripartite. Il déconnecte le MoDem et branche l'UDI sur la ligne présidentielle. Il abandonne son meilleur rami et joue son va-tout à tout-va. Borloote et re-Borloote, mais il n'est pas impossible que ça coinche.
"Je suis chaud comme la braise" déclare Jean-Louis Borloo galvanisé par l'appât du gain électoral. Attention toutefois à ne pas suivre le même chemin que DSK, l'ex-président diable qui se déclarait tout aussi brûlant de désir politique, prêt à tout pour se faire caresser les urnes.
Pour preuve ultime que Jean-Louis Borloo veut toucher le gros lot, devinez chez qui il a trouvé son soutien ? Destaing et Jouanno ! Quel joueur ce Borloo, mais qui l'eut dit ?