« Une seconde, tous les écrans de télévision se brouillèrent. La tête du commentateur s’installa de nouveau. Le siège de la maison promettait d’être long, expliqua-t-il, il proposait donc aux téléspectateurs d’écouter le docteur Pelletier, psychiatre de renommée mondiale, qui allait tenter de cerner pour nous la personnalité de l’assassin. » Daniel Pennac Au bonheur des ogres
Inutile de relire l’ordonnance, je la connais par cœur, le lundi c’est un épisode de Castle sur France2. Original ce soir, l’écrivain et sa mère sont coincés dans une banque en cours de braquage, petit suspense mais la fin est bâclée et peu crédible. Si le docteur me l’a prescrit, c’est que ça doit être bon pour ce que j’ai, non ?
Mardi par contre, l’ordonnance était évidente, avaler une belle poignée d’Euphytose avant d’aller sur TF1 suivre le match de football Espagne/France des qualifications pour la Coupe du Monde. La défaite était prévue, l’ampleur du désastre restait à confirmer. Or, que croyez-vous qu’il se passa ? Nos gars ont livré un bon match et reviennent de Madrid avec un nul qui vaut de l’or ! Et il s’en est fallu de peu qu’ils ne remportent la victoire, un but refusé à tort et un épouvantable manque de réalisme devant les cages adverses, une plaie que les Bleus n’arrivent toujours pas à cicatriser depuis une éternité. Je me suis couché le sourire aux lèvres en me demandant sur quel résultat avaient parié les frères Karabatic ?
Jeudi sur ARTE pour la suite de Ainsi soient-ils. La série peine à trouver ses marques. Autant les intrigues de palais et de pouvoir entre les ecclésiastiques sont intéressantes et auraient mérité d’être plus développées, autant les problèmes des séminaristes semblent riquiquis et mièvres. Il ne reste plus beaucoup d’épisodes, heureusement car sinon j’aurais abandonné la nef avant l’Ite Missa Est…
Dimanche la télé reste branchée sur ARTE pour sa journée Beatles. Les Beatles au Kremlin, un portrait de Klaus Voorman, John Lennon en concert et Magical
Une semaine de télé mitigée sous le signe de la nostalgie. Nostalgie de revoir notre Onze tricolore revenir un jour à un haut niveau, nostalgie de mes jeunes années avec les Beatles.