Dernière modification le 22 - 10 - 2012
Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire, auteur d'ouvrages sur les dents parus aux éditions Luigi Castelli
Avec l'âge, plus on a de dents, moins on s'expose au risque de sénilité. C'est la conclusion à laquelle parviennent les chercheurs de
l'institut Karolinska en Suède dans une étude parue dans le Journal of the American Geriatrics Society (JAGS)*.
Mâcher, mastiquer, bon pour le cerveau
Les chercheurs ont observé chez 557 personnes âgées de 77 ans et plus l'état de leur denture, leur habileté à mâcher et leurs
fonctions cognitives. Ils ont constaté que les sujets ayant plus de difficultés à mâcher des aliments durs ont un risque plus élevé de développer des troubles cognitifs.
Cette étude confirme d'autres travaux menés chez le rat (cités dans la bibliographie d'Orthodontie, halte au massacre)
établissant un lien direct entre capacités de mastication et capacités d'apprentissage.
Ainsi, le ramollissement cérébral va de paire avec le ramollissement du contenu de nos assiettes.
Handicapés de la mastication
Que penser du nombre croissant d'enfants qui, dès le plus jeune âge, sont de véritables handicapés de la mastication ?
Quand un enfant rechigne à mastiquer pour n'absorber qu'une nourriture molle ou semi-liquide, c'est la plupart du temps, non par
paresse, mais parce qu'il n'a pas les moyens de mastiquer à cause d'un défaut de croissance des mâchoires et des os de la base du crâne. Il faut traiter le plus rapidement possible car un défaut
de mastication est le premier signe d'appel d'une dysmorphose ou malocclusion :
La mastication, signe précoce de malocclusion
* JAGS cité par le Point du 11 octobre 2012
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