Par Vérité Justice
À l’ère numérique ou de plus en plus de gens écrivent leurs états d’âme en ligne sur Twitter, Facebook ou autres réseaux sociaux, il serait vivement conseiller d’analyser si vos écrits peuvent jouer contre vous devant un tribunal. Dans cette affaire il s’agit d’un employé ayant vu son employeur contester devant la Commission des lésions professionnelles un accident de travail qu’aurait subis l’employé et il fut démontrer que ses écrits sur Facebook étaient loin de la réalité!
[4] L’employeur demande à la Commission des lésions professionnelles de déclarer que le travailleur n’a pas subi une lésion professionnelle le 30 ou le 31 août 2011.
[5] Le travailleur, placeur de marchandise chez l’employeur, allègue avoir subi une lésion professionnelle qu’il situe au 31 août 2011 dans sa réclamation qu’il signe le 1er septembre 2011. Il décrit l’évènement de la façon suivante :
Blesser en soulevant des articles.
Pencher trop bas.
[6] À l’audience, il dit plutôt que c’est en manipulant une caisse d’ail pesant entre 25 et 40 lb, alors qu’il est en position agenouillée et assis sur les talons, qu’il ressent un « pop » dans le dos.
[7] Par contre, il ne peut dire si l’évènement a eu lieu le 30 ou le 31 août 2011 en précisant qu’il ne peut même pas dire ce qu’il a mangé il y a deux jours. Il reprend ce propos à plusieurs reprises durant son témoignage.
[..]
[14] L’employeur dépose un extrait de la page Facebook du travailleur démontrant qu’il a ajouté des photos le 27 août 2011. Ces photos le montrent faisant du kayak. D’ailleurs, le 21 août 2011, le travailleur écrit sur son compte Facebook :
Seulement 2 dodo avant de faire du camping…cannot…kayak…et de maudit beau feu! woohoo!
[sic]
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Conseil du jour!
Il faut toujours garder à l’esprit que les écrits restent et qu’il est ensuite très compliqué d’avoir gain de cause si vos écrits ne correspondent pas à la réalité.
Prenons l’exemple ou le journaliste Pierre Sormany associait banalement Jean Lapierre sur Facebook de faire partie de l’entourage de Monsieur Accurso.
Les propos de Monsieur Sormany
Je peux les préciser pour lui, si ça te tarabiscote… L’intermédiaire, c’est Jean Lapierre, ancien politicien et animateur choc de TVA et de LCN, mais qui offre aussi ses services conseils en relations publiques et qui a parmi ses clients nul autre que son « ami » l’entrepreneur Antonio Accurso.
La victoire de Jean Lapierre
[262] CONDAMNE Pierre Sormany à payer à Jean Lapierre la somme de 22 000,00 $ à titre de compensation pour le préjudice moral causé, plus les intérêts au taux légal et l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1619 C.c.Q. à compter de l’assignation
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