Best Planet a organisé vos vacances... responsables of course !

L'été approche à grands pas et je sens votre museau frétillé à l'idée d'aller vous dorer la pilule au bord de l'eau ou même, pourquoi pas, de vous retrouver à pagayer en Mer du Nord. 
Mais attention, ici sur Best Planet on ne badine pas pas avec le tourisme qui pollue et fait passer les populations locales pour des GO. Cet été des vacances oui, mais des vacances responsables !
Je vous ai donc concocté quatre idées pour passer des vacances qui ne vous feront pas passer pour un méchant colon...

Pagayer responsable au Canada

Épié par un castor, votre canoë se bringuebale au gré des courants à travers la forêt canadienne. Le soir, vous campez entre jeunes à la manière des trappeurs – sous le regard, peut-être, d’un orignal.

Arrivé à Ottawa, retour à la modernité : un minibus vous emmène visiter Québec, puis Montréal. Alternatives, ces vacances ? Plus exactement responsables : le voyagiste, Sans frontières, est l’un des six français labellisés « Tourisme responsable » par AFNOR Certification (lire notre article sur les labels ici).Il est donc censé assurer des conditions de travail décentes à ses guides, évidemment québécois ; il diffuse la Charte éthique du voyageur (en pdf) à ses clients et veille à des bivouacs propres, pour que « seule reste la trace de nos pas ».Quand : du 14 au 28 août.Combien : 1 995€ par personne pour les 15 jours, voyage au départ de Paris.Quelle garantie : la certification «tourisme responsable», apportée par l’organisme indépendant AFNOR.Infos et contact : cliquer ici

Randonner équitable en Ardèche

Inutile de s’envoler jusqu’aux Andes pour voyager sur les principes du commerce équitable. Avec l’association DEPARTS, vous pouvez soutenir les populations autochtones des monts du Vivarais !

La randonnée se fait en petit groupe, l’accompagnateur de moyenne montagne est du cru, et les étapes permettent de soutenir activement l’économie rurale : nuits à la ferme, dégustation chez un apiculteur bio, vente directe de charcuterie paysanne…

De quoi « rencontrer des personnes qui vivent différemment, commente le porteur de projet Jean-Claude Audigier. Ici ils s‘accrochent à la culture de la châtaigne ! »
Le voyage est d’autant plus bénéfique à la population locale qu'il s’effectue après l’été, quand les touristes ont déserté l’Ardèche.En prime, les organisateurs essaient, quand le budget le leur permet, de reverser l’argent qui reste à des projets de développement. Auquel cas, le randonneur choisit le type de projet, au Pérou ou encore au Cambodge.
Quand : dès septembre. Passé l’automne, les randonnées reprennent au printemps.Combien : 580€ pour 6 jours, ou 300€ pour un week-end, sans compter le voyage jusqu’en Ardèche.Quelle garantie : l’association DEPARTS est membre de l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (Ates), et s’est donc engagée à en respecter la charte.Infos et contact : cliquer ici
Pédaler militant dans les Balkans

1700 kilomètres à vélo en deux mois, sur les reliefs ensoleillés de l’ex-Yougoslavie, et de l’Albanie… Non, vos mollets ne seront pas en vacances pour ce 19ème Biketour.

Dites-leur que c’est pour la bonne cause : votre équipée tentera de sensibiliser les populations locales à l’environnement. Au programme, des rencontres avec des éco-activistes, des manifestations pour le vélo en ville, un festival multiculturel en Croatie, et, effectivement, de grosses suées sur les cols bosniaques et macédoniens.«L’exact opposé d’un vol tout-inclus pour la plage», comme le précise le site du Biketour 2009. Sans GO, ni GM, vous pourrez donc vous exercer à décider par consensus, à réduire vos déchets, et à concocter des plats végétariens après des courses chez le fermier du coin.Une soixantaine de participants, d’Ukraine, de France ou de Serbie, sont déjà inscrits. Avec une règle de base : le tour ne tolère « ni sexisme, ni racisme, ni fascisme ».Quand : du 5 juillet au 28 août. Mais chacun peut rejoindre le Biketour tout au long du parcours.Combien : environ 5 € par jour. Les plus aisés pourront toujours arrondir leur contribution.Quelle garantie : aucune. Il incombe à chaque cycliste de rendre ce périple aussi durable que solidaire.Infos et contact : cliquer ici

Flâner solidaire à Paris

« Ca se visite » ! Tel est le nom d’une initiative de tourisme qui se définit comme « durable, responsable, urbain, participatif, solidaire, éthique et équitable». En deux à trois heures de balade, en petit groupe, à pied voire à trottinette, un accompagnateur vous fait découvrir un quartier du Nord-Est parisien ou de sa banlieue limitrophe.Une partie du chiffre d’affaire est censée profiter aux habitants rencontrés - artiste, commerçant, artisan… Evidemment, la balade est aussi ouverte aux touristes de passage à Paris!Quand : A priori tout au long de l'année.Combien : 12 euros la balade, 10 euros en tarif réduitQuelle garantie : Pas de certification, ni de label. A vous de juger!Infos et contact : cliquer ici

Source : merci à Youphil pour les idées de voyages responsables