En 68,Thierry Monod a passé beaucoup de temps à discuter avec ses profs pour reconstruire le cursus de la faculté de médecine de Rennes. Il était heureux d'avoir enfin accès à la parole.
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Cette ouverture de la société vers lui, Thierry Monod l'inscrit dans un cadre plus général d'un "mouvement sociologique" entre différentes classes sociales qui "se parlaient enfin". Cependant cet élan de "solidarité" et de "fraternité" qui "faisait chaud au coeur" n'a pas réchauffé tout le monde. Thierry se souvient de son malaise face à la violence de certains slogans estudiantins.
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Il faut dire que les CRS de l'époque étaient moins impressionnants et moins professionnels que ceux d'aujourd'hui.
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C'est cette ouverture d'esprit qu'il a conserver du mouvement revendicateur de 1968. "actuellement je me sens plus à l'aise avec des ouvriers qu'avec des gens très friqués de classe sociale supérieure". Et s'il avait une action à faire aujourd'hui, ce serait dans la veine de son engagement de l'époque. Il aimerait bien animer ou s'intégrer dans un des "café repères" réunissant les auditeurs de l'émission "là bas si j'y suis" de Daniel Mermet.
Mais à l'écouter, les acteurs de mai ne mérite pas forcément ce qu'on peut dire sur eux....
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Yul Grejes