Les jambes appellent à marcher, la route indique le chemin et quelque part une activité convoque à joindre l’un à l’autre. L’avidité des yeux retient l’élan des jambes. On voudrait rester voir. La beauté particulière de l’instant ne se laisse pas atteindre, fixer, elle danse avec le regard –ou le fait danser après elle, fait trainer autour du virage. Sur soi-même, en cul-de-sac, à tâter le volume du regard. C’est le cri poussé par l’enfant que frôlent les ailes de l’oiseau dix fois et toujours inatteignable dans le très grand espace du ciel qui est son domaine réservé. (...)
Les jambes appellent à marcher, la route indique le chemin et quelque part une activité convoque à joindre l’un à l’autre. L’avidité des yeux retient l’élan des jambes. On voudrait rester voir. La beauté particulière de l’instant ne se laisse pas atteindre, fixer, elle danse avec le regard –ou le fait danser après elle, fait trainer autour du virage. Sur soi-même, en cul-de-sac, à tâter le volume du regard. C’est le cri poussé par l’enfant que frôlent les ailes de l’oiseau dix fois et toujours inatteignable dans le très grand espace du ciel qui est son domaine réservé. (...)