Nous publions ci-après un communqiué de presse de la coordination Harka :
COMMUNIQUE DE PRESSE
Sans concertation préalable et au mépris de tous, au risque de provoquer la communauté harkie, les pieds noirs et les associations d’anciens combattants le Sénat va examiner à partir du 23 octobre 2012 une proposition de loi visant à faire du 19 mars « une journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combattants en Tunisie et au Maroc ».
Nous rappelons que les associations d’anciens combattants avaient rejetées, à la quasi unanimité la date du 19 mars et retenues celle du 5 décembre. Un monument a été érigé à Paris au quai Branly pour cette occasion.
Nous rappelons également que tous les présidents de la cinquième république, de Charles de Gaulle à Nicolas Sarkozy y compris François Mitterrand, étaient opposés à la commémoration officielle du 19 mars.
Aujourd’hui, le Sénat fait fi de tout le travail de mémoire approuvé de tous pour faire plaisir à une seule association d’anciens combattants qui milite pour cette date, à savoir, la FNACA. Cette association rassemble d’abord des hommes sans honneur, ils n’ont pas hésité après le 19 mars 1962 a regagner leur foyer en métropole laissant ainsi sans vergogne leurs frères d’armes oubliant que c’est grâce à eux qu’ils ont la vie sauve. oui des hommes sans honneur puisque aujourd’hui ils célèbrent en grande pompe le 19 mars comme la fin de la guerre d’Algérie au mépris de toutes les victimes, comment ne pas avoir honte.
La FNACA est connue pour son idéologie politique, pour son lavage de cerveau et son bourrage de crane. Cette association honteuse et surtout odieuse dont les membres sont à l’ origine , des porteurs de valises du FLN…
Mesdames, Messieurs les sénateur, les intérêts partisans doivent laisser place à l’intérêt général et l’apaisement des blessures de cette sombre période de l’histoire nationale. Faut il rappeler que l’honneur et la grandeur d’un pays c’est de savoir distinguer les jours de gloire des jours obscures ?
Aujourd’hui, le sénat cherche à nier la réalité du génocide harki ; son attitude consiste à critiquer, a remettre en cause « la valeur d’une théorie reconnue de tous les acteurs de l’époque ». Le 19 mars n’a pas et ne marquera jamais la fin de la guerre d’Algérie, mais plutôt le début des massacres et de toute les exactions possibles restés a ce jours impunis.
A partir du 19 mars 1962 jusqu’en novembre de cette année, il y a eu plus de mort que pendant les 7 années de guerre. 19 mars 1962 ; c’est la proclamation du cessez le feu en Algérie sous forme d’accords d’Evian, le gouvernement de l’époque a livré une partie de son armée 150 000 harkis et leurs familles contre du pétrole et du gaz.
Qu’elle infamie et qu’elle traitrise cinquante années après nous ne sommes pas dupes, cette loi surgit peu avant le voyage du président Hollande en Algérie, le prix de la souffrance et du sacrifice des harkis ne vaut t’il pas plus que cela. Encore une fois, nous sommes sacrifiés à l’autel du pouvoir et de l’argent. L’Algérie doit elle aussi reconnaître ce génocide au même titre que la France vient de reconnaître le 17 octobre 1961, Allons Mesdames, Messieurs les sénateurs, un peu de dignité…pour vos valeureux soldats, un peu de courage. Tous les acteurs de la guerre d’Algérie ont salué la date du 5 décembre, en revenant en arrière vous salissez la mémoire de tous ceux qui sont tombés pendant ce conflit.
Nous nous opposons de toute notre force contre cette proposition de la loi, un tel choix serait une honte pour notre pays et mettrait en péril une communauté apaisée depuis le choix de cette date, retournez Messieurs les politiciens à votre livres d’histoire et vous comprendrez peut être que vous êtes en train de commettre une erreur monumentale.
En ce qui me concerne si cette loi venait à être adoptée, d’abord je démissionnerai de la coordination Harka, fini les lois républicaines, le mensonge et le calomnie. Je serais en tête de ceux qui défieront l’état, de tous les contestataires de cette loi abjecte. Je préfère mourir, finir ma vie en prison que de rester vivant les bras croisés et subir l’humiliation et la souffrance.
ARFI Hacène,
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