Quand tu croises Nadéah, tu as cette envie typiquement féminine de la détester, parce qu’elle est parfaite. Grande, belle (très belle), talentueuse, drôle, sympathique et complétement folle. Mais une douce folie, celle qui rend les gens attachants. Et Dieu sait que cette belle blonde est forte attachante. La preuve, quand elle est en concert à Paris, on ne loupe jamais l’occasion d’aller la voir. Jamais. Elle était en résidence à la Boule Noire. Quatre jours de concerts, avec chaque fois la même énergie. Nadéah ne se ménage pas. Elle est toujours à 300% et fait le show. LE GRAND show. Elle joue tour à tour la femme triste, la femme joyeuse, la femme sexy, la femme joueuse. Elle saute, virevolte, hurle, chuchote, susurre. Elle invite aussi des amis à elle sur scène. Clément de Babylon Circus, Carly Briant, Ben Mazué, Alice Taglioni… Et la liste est encore très longue ! Ensemble, ils revisitent les titres de la blonde, ou les leurs, ou ceux d’autres grands musiciens ! Prince, Velvet Underground…etc
La Boule Noire est l’antre de jeu de Nadéah, et chaque soir c’est une démonstration de toute l’étendue de son talent à laquelle on assiste. Souriante, faussement boudeuse, elle parle avec son public en le tutoyant, elle plaisante en anglais avec un accent en français plus vrai que nature, elle descend dans la fosse parmi les gens quand elle trouve qu’il est beaucoup trop timide (notamment sur le très sexy « Pinot noir & poetry for breakfast« . Elle nous fait pleurer sur « Suddenly Afternoon« , onduler des hanches et des genoux façon cabaret sur « Odile« , elle nous fait rire jaune sur « An Asylium On New Year’s Eve« … En gros, Nadéah c’est l’assurance de passer un très bon moment, et de perdre quelques litres de sueurs vu la chaleur qu’il règne dans ses concerts ! On aimerait la détester cette Nadéah, mais en fait on l’adore. Et on retournera la voir encore et encore.
Retrouvez quelques photos du concert de Nadeah à la Boule Noire dans l’album à cette adresse.