Non, non, je ne vous avais pas oublié, mais figurez-vous que je flânais au rayon beaux livres d'un librairie, plutôt en quête d'une livre sur la photographie d'art, et mon attention a été fortement détournée. Au risque même d'un soudain torticolis, d'un blocage honteux causé par un regard sur le titre d'un livre coloré.
Oui il vient de sortir un beau livre épais et fortement documenté de belles images, nouvelles pour la plupart, et foi de collectionneur, agréables tant pour les moments d'histoires de ce bel accessoire, comme le détour fais chez la belle Cameline, dimanche dernier, et encore cette semaine, tant sur les publicités plus récentes.
Le texte est le fruit d'un auteur curieux, d'un homme comme je les apprécie, ecllectique qui eût plusieurs métiers sérieux avant de se consacrer à l'écriture sur des sujets légers, souriants, incongurs aussi. Le texte encore, je ne fais que commenecr à le lire, d'où mon oubli de vous écrire. Alors pour parer à un éventuel vide je vous mettrai les notes de l'éditeur :
"Insolite, érotique, élégant et poétique.
Le bas ne se laisse qu'entrevoir... et pourtant, sa magie opère
toujours aujourd hui. Objet de culte, source de fantasmes, accessoire élégant, le bas rend hommage à la féminité.
Jean Feixas a rassemblé une iconographie exceptionnelle pour
illustrer l histoire du bas, de l Antiquité à nos jours, à travers ses formes, ses matières, ses emplois et ses significations. Dans la grande saga du vêtement féminin, peu d accessoires ont pu
atteindre un tel statut, en alliant aussi bien beauté, séduction et délicatesse.
Si le bas était resté plaqué aux mollets de l homme, qui se l
était injustement approprié, aurait-il connu une pareille destinée ? Alors qu il dépérissait sur les membres velus du mâle, il est passé d une jambe à l autre pour former, pour le plus grand
plaisir des femmes, mais aussi des hommes, un couple idéal avec la jambe féminine. Très vite, jarretière, cordon, ruban viennent en renfort. Le bas subit une grande révolution dans les années 40
: celle du nylon, qui supplanta la soie, et qui renouvela la fibre érotique. Lorsque le bas fait son entrée au cinéma, il sublime Liza Minelli (dans Cabaret), Marlène Dietrich (dans L Ange bleu)
et tant d autres dans des scènes devenues mythiques. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la presse s ouvre à la promotion commerciale du bas. Et les pin-ups de s en emparer, véhiculant modes
et fantasmes.
Jean Feixas raconte ici une histoire miroir, où les femmes
peuvent se voir et les hommes les regarder ! Il démontre qu au fil du temps, le bas n a fait que s enrichir encore et toujours, en s offrant des fantaisies, des dessins, des couleurs, des
broderies, de nouvelles formes et matières, pour notre plus grand plaisir !
Un ouvrage riche d une iconographie exceptionnelle : près de 500 dessins, peintures, photographies par Jean FREIXAS."
Certains diront " c'est déjà NOEL ". Bonne soirée.
Nylonement