Ce n’est pas un secret, dans le secteur des médias, il faut savoir cultiver son entregent. Pas évident lorsque l’on débute dans le milieu et que son réseau est relativement circonscrit aux camarades de promo et aux anciens collègues de stage. Charles-Edouard Monier, Cécile Bertrand et Clément Grasset, trois juniors dynamiques et plein d’initiative, ont donc eu la bonne idée de créer « Médiapéro », un événement destiné à rassembler les jeunes actifs du secteur des médias autour d’un verre. Nous y étions, et nous pouvons vous dire que l’ambiance était à la hauteur de la qualité des présentations. Un projet plein d’avenir donc, que nous laissons à ses créateurs le soin de vous présenter, et à qui nous levons notre verre !
Clément Grasset – Charles-Edouard Monier – Cécile Bertrand
Pouvez-vous nous expliquer le concept de Médiapéro ?
Clément : L’idée est de faire se rencontrer des juniors du secteur des médias (au sens large). Qu’il s’agisse de gens qui travaillent dans la prod ou les études d’audiences, dans le développement digital ou en régie pub, dans la réalisation ou le journalisme, que tout ce beau petit monde puisse se rencontrer, échanger, partager des expériences.
Cécile : Nous organisons chaque épisode de Médiapéro dans une ambiance détendue, le 1er épisode a eu lieu dans un bar à vin, et à chaque rendez-vous, tous les 2-3 mois, nous proposons une intervention sur un thème en particulier avec un professionnel reconnu dans son domaine comme invité.
Charles-Edouard : Le but est donc de mieux se connaître, de découvrir ou d’approfondir un sujet le plus d’actualité et le plus transverse possible aux médias, et, pourquoi pas, se créer des opportunités de futures collaborations !
Comment vous est venue l’idée ?
Charles-Edouard : Nous travaillons dans un secteur qui bouge beaucoup et où l’importance du réseau est sûrement plus vraie qu’ailleurs. Avant Médiapéro, il n’y avait pour les jeunes actifs que nous sommes qu’un shéma assez classique et restreint pour rencontrer de nouvelles têtes ou conserver une relation déjà existante : le cercle d’anciens d’école/de master ou le cadre intra-entreprise. Il paraissait donc nécessaire de créer un rendez-vous ouvert à tous les juniors du secteur, peu importe son diplôme et son entreprise, qui permette à chacun de faire de nouvelles connaissances, de connaître de nouvelles facettes du secteur, en somme de mieux apréhender notre univers professionnel.
Justement, quel est votre parcours professionnel ?
Cécile : Nous nous sommes rencontrés tous les trois chez IMCA, cabinet de conseil spécialisé dans les médias où nous étions stagiaires. Nous avons des parcours très différents, mais aujourd’hui, nous sommes tous les trois des mordus de l’audience télévisée !
Je viens pour ma part de passer un an chez M6 en tant que chargée d’études audiences.
Clément : Actuellement chargé d’études chez France Télévisions, j’ai auparavant travaillé pendant 3 ans à la Fondation Abbé Pierre en tant que réalisateur de documentaires et manager de projets.
Charles-Edouard : Après des expériences dans la publicité, je suis rentré chez IMCA. J’y suis encore aujourd’hui comme consultant, où je travaille principalement sur les problématiques de consommation TV.
Comment s’est passée l’organisation de la première soirée ?
Charles-Edouard : Pas mal d’idées et de flou au début, un peu de stress ensuite, et au final tout qui se combine bien le Jour J ! Non en fait, le concept était clair très vite et ensuite on a trouvé un thème/un intervenant et un lieu assez rapidement. Tout s’est fait assez naturellement…
Et alors, verdict ? Vous êtes content du déroulement de ce premier épisode ?
Cécile : C’est une réussite. Nous avons eu énormément d’inscrits ce qui prouve l’intérêt pour l’évènement. Toutes les personnes présentes nous ont fait des retours très positifs quant au déroulement de la soirée.
Clément : On s’attendait à être entre 3 et 30 et on s’est retrouvé à boire des coups à 50 personnes. C’est une franche réussite qui nous conforte dans notre projet et nous dynamise pour la suite.
Parlez-nous un peu de l’intervention de Wale Gbadamosi Oyekanmi, fondateur de Darewin : comment l’avez-vous approché ?
Charles-Edouard : J’avais rencontré Wale il y a un an à peu près, son agence avait à peine quelques mois ! Son travail et son approche m’ont tout de suite intéressé. On est resté en contact et quand on a lancé Médiapéro, le sujet de la Social TV et Wale se sont imposés comme une évidence pour notre 1er rendez-vous !
Cécile : Son intervention était essentielle pour nous. Soit, le thème de la Social TV était un prétexte pour se rassembler mais il faut aussi apporter du contenu à cet évènement pour lui donner plus de légitimité.
Clément : En parlant avec lui après, on sent qu’il a passé une bonne soirée, qu’il est content de parler de ce qu’il fait et ça s’est ressenti : il a réussi à partager son expérience en captant l’attention de son auditoire, ce qui n’est pas forcément évident dans un bar… Bon il faut dire aussi qu’il est plutôt doué dans la prise de parole en public. Mais c’était important pour nous d’avoir quelqu’un de son calibre.
Wale Gbadamosi Oyekanmi, fondateur de Darewin agency
Quelles retombées avez-vous eu ou attendez-vous ?
Cécile : Nous attendons d’avoir de plus en plus de monde !
Clément : que les gens aient envie de revenir et que Médiapéro devienne un vrai rendez-vous à ne pas manquer…
Charles-Edouard : Que Médiapéro devienne un rendez-vous dans la durée et que l’on arrive à faire venir des personnalités de qualité à chaque fois.
Et pour la suite, c’est quoi le programme ?
Clément : On pense faire le deuxième épisode de Médiapéro avant Noël, sûrement début décembre.
Cécile : Rien n’est encore acté pour le moment, mais nous envisageons de parler des 6 nouvelles chaînes TNT pour le prochain épisode de Médiapéro…
Merci à l’équipe de Médiapéro pour leurs réponses. Pour en savoir plus, vous pouvez les contactez à [email protected].
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