Me sentant insatisfaitdes attendus partiellement contradictoires de la 3ème conférence de GENEVE sur le climat , et intellectuellement impressionné par les prédictions allemandes du professeur Mojib Latif , je me suis précipité sur ses publications et sur les moyens humains et les budgets dont il disposait….Vous connaissez les paroles cyniques de STALINE à CHURCHILL en 45 ( « Le Pape ?...Combien de divisions !????)
Mais la consultation du site de l’INSTITUTMax Planck de météorologie où il officie à Hambourg ne m’a pas appris grand-chose sur ces sujets précis ….OR MODELISER EN METEO c’est définir TOUS les VRAIS paramètres et les hiérarchiseret puis après faire travailler dessus d’énormes « bécanes de calcul » …Qu’ils aientpréparé « The 3rd ICESM from 17 – 21 September 2012 in Hamburg, Germany, with the objective of advancing discourse on Earth system modelling prior to the 5th Assessment Report of the IPCC. » ne me dit pas assezce qui vient de chez eux et ce qui vient d’ailleurs !
Je suis alors revenu dare-dare sur le chapitredu dernier DOSSIERS DE LA RECHERCHE, LES POLES ,concernantles études proprement diteset je vais vous proposer en les élargissant l’examen des méthodes et des conclusionsde deux articles :
1/-« Le climat de la TERRE : de l’échelle globale au modèle régional » , proposé par le CERFACS (Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique)
2/-« Modèles climatiques : changementsd’échelle », proposé par la direction de la RECHERCHE DE METEO France par MYRIAM DETRUY
1/ Leur article commence par reconnaitre modestement que concernant les moyens français » …. Dans les années 1980 et au début des années 90 on faisait des simulations climatiques relativement simples….Des perturbations fortes comme la déforestation complète de l’Amazonie ou la disparition complète de la banquise… !!!!! »Pas étonnantqu’ ils n’aient guère intéressé !Ils essayent aujourd’hui de cerner la réalité du plus près possible .car la concurrence est là !!!! :26 GROUPES CLIMATIQUES DANS LE MONDETRAVAILLENT POUR LE GIEC
Les deux groupes français sont :
- Le CNRM-GAME (URA1357) est une unité de recherche associée, constituée par le CNRS et Météo-France, et regroupant toutes les activités de recherche menées par les sites toulousain et grenoblois du Centre national de recherches météorologiques (CNRM). ILs appuie sur les moyens calcul duCERFACS ; Le CERFACS (Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique) est un centre de recherche dont l'objectif est de développer des méthodes de simulation numérique avancées ainsi que les solutions algorithmiques . ces simulations numériques requérant l'utilisation des moyens de calcul les plus puissants.
- L'Institut Pierre-Simon Laplace ( IPSL) est une fédération de recherche du CNRS qui regroupe 6 laboratoires publics impliqués dans la recherche sur l'environnement terrestre
- L’IPSL regroupe 6 laboratoires ( LATMOS , LISA , LMD , LOCEAN , LPMAA , LSCE ) dont les thématiques de recherche concernent l’environnement global. Ces laboratoires élaborent une stratégie commune pour l’étude du « Système Terre » dans sa globalité ainsi que pour l’étude d’autres objets du Système solaire.
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- Ces groupes ont rendu au siège du CNRS en fevrier 2012 leurs conclusions pour alimenter la prochaine synthèse GIECde 2013
- Suivant les divers scénarios , dans le pire des cas les températures augmenteraientde 3,5 à 5 °Cen 2100 ET DANS LE MEILLEUR DES CAS à 2°C
- L’intensification des précipitations augmenterait
- La banquise arctique disparaitrait en été entre 2040 etr 2600
- Je suis allé chercher sur internet les graphiques que le magazine ne présentait pas
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Mais alors me demanderont BIEN EN FACE mes lecteurs ,ceci va fournir à certains politiquesle carburant scientifique pour fortifier leur idéologie pour uneDECROISSANCE VIOLENTE ET FORCENEEDE LA CONSOMMATION ET DE LA PRODUCTION( liées au taux de carbone dioxyde) ????Hélas non ! Les exercices successifs du GIEC ont montré que le réchauffement à l’échelle planétaire induit par l’accroissement des concentrations en gaz à effet de serre était entaché d’une incertitude dont une partie est liée aux choix de modélisation numérique. C’est encore plus vrai lorsqu’on descend à une échelle régionale……..Ça devient encore pire pour la tentative de réaliser des prévisions à échelle plus courte, pour 2020/2030, par exemple …. «C’est plus difficile», souffle Christophe Cassou du Cerfacs.BIZARRE ! Comment une prévision à plus courte échéance serait plus délicate que l’avenir à plus long terme ? C’est que cette dernière se contente d’une prévision «statistique», alors que l’on veut, pour le moyen terme, réaliser une prévision qui tienne compte des oscillations multidécennales naturelles du système. En gros, on veut déterminer l’année où sécheresses et plaies d’Egypte apparaîtront. C’est pour l’instant pas vraiment concluant et conduit à relativiser sans les contredire les déclarations tonitruantes des allemands !
A suivre