Sur scène, il ne reste pas figé en point fixe comme le font d'habitude les solistes; il se tourne, va vers les musiciens de l'orchestre, donnant l'impression de s'adresser à eux comme cela se fait convivialement dans le jazz ou les variétés.
Entre les morceaux, il fait des réflexions au public.
Dans la cadence du "concerto en ré" de Mozart, il se lançe dans une improvisation d'inspiration folk et hindoue, se mettant à siffler tout en jouant du violon!
Parfois, la musique classique s'ennuie. On a besoin d'authentiques artistes comme Gilles Apap pour la réveiller, même si cela chagrine quelques beaux esprits endimanchés .