Dans son mot d’ouverture au Forum Mondial d’Istanbul, Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, a proposé de réformer l'Organisation des Nations unies, en raison notamment de l’incapacité de cette institution à régler le « drame humain » qui se joue en Syrie. Il n’est plus possible que « les cinq membres permanents du Conseil de sécurité déterminent les destinées du monde ». Car