Tu es entré dans ma vie sans t’annoncer, à la manière d’un rôdeur, avec des manies de voleurs.
Tu t’es emparé de mon cœur, de mon corps.
Depuis un peu plus d’un an, tu me fais souffrir, pleurer, supplier….Tu m’aimes en blouse, en nuisette,
Tu m’aimes étendue, alitée, couchée,
Tu me préfère abandonnée, soumise même.
Je t’ai tout donné. Mon temps, mon corps, mon esprit. Je n’attends rien de toi,
Tu attends ma fin.
Je crie, je hurle, me bat, me débat.
Tu es là sournois, attendant mon moindre faux-pas.
Je me tors et toi retors tu m’épies. Je devine tes sourires, ton plaisir, tes désirs.Si parfois, j’essaie de ne pas penser à toi, mon corps te rappelle.Je n’avais rien demandé, rien recherché. J’avais obtenu une certaine liberté,
après 20 ans d’une union ratée, c’était chose rêvée.
Tu es entré dans ma vie, dans mon cœur, dans mon corps,
Sournois et mesquin.
Lymphome tu te nomme.
Tu mènes et moi Je t’Haine .
I.PERITO
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