Les lecteurs du magazine nagg savent depuis longtemps que les Québécois sont parmi les plus pauvres en Amérique du Nord. Ce qui est moins connu, c’est que le processus d’appauvrissement s’accélère.
De 2003 à 2010, notre revenu personnel disponible (après les impôts, cotisations et autres transferts) est passé de la 4e à la 9e place au Canada. Seuls les citoyens de l’ÎLe-du-Prince-Édouard sont encore plus pauvres que les Québécois.

Malheureusement, les politiques économiques du PQ risquent d’accroître rapidement la pauvreté relative des Québécois. L’augmentation des dépenses gouvernementales, l’augmentation de la fiscalité, le ralentissement du développement des richesses naturelles, les politiques populistes, sont tous des éléments qui freineront la croissance économique. Par voie de conséquence, il faut donc prévoir que la croissance du revenu personnel disponible des Québécois sera plus lente qu’ailleurs en Amérique du Nord.
Une dette excessive, des programmes de subventions électoralistes et les coûts astronomiques de la corruption nous maintiennent inexorablement dans le peloton de queue. À moins d’un sérieux coup de barre à droite de nos politiques économiques, la glissade risque d’être vertigineuse.