Guinée quel devenir 3 (suite)

Par Basicinstinct82

Ceci dit, si la mutation, selon toutes les approches théoricodoctrinales que nous pouvons nous en faire, spécifiquement au processus d’évolution de la Guinée, peut être étoffée de concepts, sommes toutes au versant de la circonvolution des valeurs, de sorte à l’accoler les diverses interprétations pouvant en émaner, il devient aisé de s’abreuver des agrégats évolutifs, dans le but de la cerner dans toute sa dimension.

 A ceci près, la mutation transparaît et surgit au coeur des paramètres, transcendant toutes explications au summum des aspects à la fois, caractéristiques et constitutifs du processus évolutif, en ce sens où la courbe de l’évolution sociétale, alliée à ses affluences politiques et économiques, s’y illustrent, s’y plient, tout en s’y subordonnant, tant qu’il nous est dévolu de demeurer au creux des concepts qui s’adonnent à la dextérité scientifique.

 Ainsi, la mutation pour mieux qu’elle paraisse, nous encarter d’une interprétation érodée des transformations que connait le pays, pour infinis paraîtront ses présupposés à la formulation de la dynamique sociale, économique et politique à y imprimer, au motif qu’au degré de référence suscité, équivaut le seuil de combinaison des facteurs, concourant à une approche, qui se fait sienne, une déduction logique des contraintes, aléas, y compris les fortes élucubrations faites à l’ordre prôné  des perspectives majeures de consolidation du devenir collectif.

LA MUTATION POLITIQUE

  Par delà, l’acception communément requise de la mutation, dans ses grands paramètres, à savoir, un processus d’évolution sur fond d’une transformation qualitative et quantitative des institutions et des structures, il advient d’en laisser éclore, une sommité revigorée, à la mesure des impératifs liés au développement sous toutes les formes.

 De là, à entrevoir la mutation politique, comme un dénouement de l’évolution, assortie de la nécessité d’en moduler les ressorts aux exigences de renouveau prôné  me parait s’illustrer autant qu’il devient laudatif, d’obérer, toutes les entraves, à l’évolution auréolée des aspirations supérieures d’un peuple, longtemps partagé entre le désir de se sentir soi, et s’autosuffir. Alors même  que l’efficacité de l’action publique, ne cesse de manquer à l’appel, en sachant dorénavant que le support que constitue la mutation politique, dans une perspective de développement, au sein d’un pays, au seuil de développement encore mal conforté, aux ressources difficiles à mobiliser, ainsi qu’aux procédés menant tantôt à l’implosion, tantôt aux lustres, consacre l’impulsion et la volonté à mêmes de  supplanter toutes les initiatives, vouées à redorer le postulat politique, tout en conférant une large gamme d’approches dans la résolution des grandes difficultés.

 Quoi que la politique, trouve un terrain exigu de son champ d’applicabilité, au sein des pays, à forte propension idéologique, du moins, à en référer aux vertus qu’elle encense  lorsque les préalables à la libre affirmation des initiatives, se trouvent récusés, au mépris de leur extension logique, il ne saurait nous échapper, le déni de son impact, du moment qu’elle préside les principes sou-tendant l’émergence des grandes orientations qui nous font revoir le destin collectif à la hauteur des espérances.

 En tout état de cause, la prééminence des structures politiques, épaulées des institutions républicaines, laissent jaser, la nature de l’évolution, politique, selon les procédés les rendant, attenante à la dévolution institutionnelle,  puisque de cette dévolution, dépendra les capacités institutionnelles à développer, ainsi que la propension à préfigurer les structures politiques, afin de circonscrire aussi largement et étendue, les données permettant d’engranger la consolidation du devenir collectif.

LA MUTATION SOCIALE

 Au regard des multiples injonctions et effractions, proférées à des fins d’infléchissement des idées majeures, qui viennent fonder le socle de l’ordre social, prôné en substrat de la mutation sociale, en cours, conformément à l’éclosion d’un nouvel ordre politique et économique, il convient d’inscrire le processus d’évolution sociale, dans le canevas, de son adaptation aux autres paramètres à tout point de vues, en ce sens où la subsidiarité qui émane de la mise en oeuvre des réformes, s’y emploie, au point d’en révéler les tenants et aboutissants, enfouis à tel enseigne, que seules les perspectives de renouveau peuvent les décloisonner, tout en les dotant de reflux tendant à l’extension des valeurs.

 Partant de ce qui précède, il advient d’envisager, récursivement l’avènement d’un nouvel ordre social, vue une forte submersion des vertus pourtant devant assouplir l’extra-verticalité  des concepts clés, au prorata, des exigences découlant de la volonté d’extension des procédés de gestion et l’homogénéisation de la sphère politique, notamment la culture du compromis, en demeurant au creux de la concertation et du dialogue social, comme mode de résolution pérenne des conflits sociaux, d’autant plus que les divergences entretenues, doublées des prises de position exacerbées, donnent naissance à des crises empiétant, la résilience des aspects subjugués  et altérant, abruptement, l’auscultation des remous et grognes sociaux, j’en passe…

LA MUTATION ECONOMIQUE

 D’une approche multidisciplinaire de la mutation, à celle spécifique au contexte économique, on finit par se persuader de la nécessité absolue de promouvoir une culture économique, s’adonnant au mieux, au confort, ainsi qu’à la consolidation de la nouvelle donne politique, car, aux confluences d’une combinaison, d’agrégats illustrés aussi bien par les aspects d’une économie centralisée, que ceux d’une économie libérale, subséquents à la décadence des différentes politiques économiques, jusque là imaginées, expérimentées et appliquées.

 Ce qui revient à oeuvrer pour une corrélation des aspects, préludes à la jonction des procédés, du moment que l’économie ne peut ni s’y soustraire, ni être dispensée d’une conception globale, bien au contraire, qu’elle en devient, un aspect incontournable et l’exégète de la réussite qui en résulte, à bien des égards.

  De ces innombrables exigences, vouées à rendre reluisant le devenir de toute une nation, on ne saurait extirper les grandeurs économiques à l’échelle des valeurs à requérir et inculquer, afin que de la prospérité économique, résultante de l’impulsion et l’orientation politiques, on en vient à bâtir les grands équilibres sociaux, sur une plateforme encline à l’excellence des valeurs, ainsi que des vertus.

à suivre

NB:Je ne laisserai rien y résister, pour en être l’auteur dépossédé progressivement. En attendant que la Guinée et le Sénégal, s’apprêtent à me revoir bientôt….Bientôt plus de confusion!!!