L'agence mondiale antidopage pointe du doigt la NBA

Alors que le cyclisme est une fois de plus retombé dans le dopage avec l'affaire Lance Armstrong, les sports américains sont la plupart du temps épargnés par le fléau le plus important du sport actuel. Tout du moins, dans les faits. Difficile de croire en effet que les ligues américaines sont protégées. L'agence mondiale de lutte contre le dopage pointe aujourd'hui du doigt les manques de la NBA sur le sujet.

"Ils ont beaucoup de lacunes dans leur programme" indique David Howman, directeur général de l'agence, "entre ce qu'ils font et ce que nous aimerions qu'ils améliorent. Ils savent ce que nous proposons. Et je voudrais juste qu'ils discutent de ces choses, plutôt que de les mettre sur le côté."

Parmi les demandes de l'agence, les tests sur les hormones de croissance.
Du côté de la grande ligue, on s'abstient aujourd'hui de commenter ces déclarations. On préfère probablement légiférer sur les rituels d'avant-match des joueurs, ou le flopping. Le dopage reste un sujet très peu abordé en NBA. De nombreux sports ont beaucoup progressé dans la détection du dopage et notamment le cyclisme. Howman s'inquiète du manque d'intérêt de la NBA pour cette lutte.

"Ils pensent qu'ils n'ont pas ce genre de problèmes que peuvent avoir les autres ligues majeures et donc n'y prêtent pas autant d'attention."

Le problème s'étend également aux autres sports majeurs des USA. Mais Howman indique que le baseball et le football américain, sont en progrès. Le basket reste derrière à la traîne. Un problème sur lequel il faudra se pencher un jour ou l'autre. Et même si cela n'entraîne pas de rentrées directes d'argent dans les caisses de la NBA.