Beauty and the Beast // Saison 1. Episode 2. Proceed with Caution.
Je sais ce que vous allez vous dire, que je suis déjà en train de perdre mon temps devant des séries de seconde zone et pourtant, Beauty and the Beast n'est pas aussi mauvaise que l'on ne
pourrait le croire car l'emballage et donc la production est jolie et donne vraiment envie de se plonger dans l'univers. C'est avec Arrow, parmi les plus jolies productions de cette rentrée.
Etrange quand on sait que cela vient de The CW et non pas d'un plus grand network (même Revolution ne m'a pas bluffé avec son pilote et son esthétique). Je préfère largement l'univers glauque,
sombre et sale de Beauty and the Beast. Car cela colle parfaitement avec ce que la série tente de nous raconter. Malheureusement, il y a aussi de très mauvaises choses et c'est le fond qui est en
cause. Les histoires de meurtre de la semaine ne m'inspirent pas vraiment. En effet, cette semaine Cat est sur une affaire de meurtre d'une ballerine. Si l'idée est tout à fait classique et
honorable pour une série policière, l'exécution est tellement banale et mécanique que l'on s'ennui terriblement.
L'une des erreurs première du premier épisode de Beauty and the Beast a été de tout de suite jouer sur la rencontre entre Vincent et Catherine. J'aurais largement préféré que l'on fasse durer le
suspense quelques épisodes (sans trop étirer la chose non plus). Cela aurait surement évité des scènes mielleuses et pas toujours très justes. Le souci c'est que quand Kristen Kreuk tente de
jouer dans la nuance elle en perd alors toute crédibilité. Car Kristen Kreuk, en plus d'être très jolie, a un autre atout : elle sait se battre. La scène dans la petite rue bien glauque était
excellente. Les chorégraphies sont travaillées et une fois de plus on retrouve le côté très esthétique de la série et qui me plait énormément. C'est l'une des raisons parmi lesquelles je continue
encore et toujours la série. "Proceed with Caution" pourrait évidemment aller encore plus loin et notamment dans la création de mystères mais le tout est bien trop opaque pour le moment et
l'écriture est tellement lourde qu'il est difficile de ne pas se laisser captiver par quelque chose de parasitant autour de soi.
Note : 4/10. En bref, c'est bien produit, Kreuk s'en sort dans des scènes de combat, mais un propos pas suffisamment nuancé et beaucoup trop ennuyeux par moment. Dommage.