Ce titre de Garik Sukatchev est une chanson d’un très grand lyrisme.
Voici l’interprétation qu’il en a faite le 2 septembre à l’occasion du festival des légendes du rock russe.
La qualité n’est pas extraordinaire, c’est visiblement pris d’un téléphone portable, les images professionnelles de la télévision n’ont pas encore été publiées à ce jour, mais on peut regarder cette version de 2009 est filmée bien plus professionnellement:
Напои меня водой твоей любви,
Чистой, как слеза младенца.
Прилети ко мне стрелой, восхитительной стрелой
В сердце, в сердце.Я читаю твой шифр скрытый в словах.
На бледном бумажном листе.
Я закрываю глаза и чувствую ветер
Забытый тобой на песке.
Ты видишь, как пляшут огни индейских костров,
На лицах вождей умерших племен.
Там где сомкнулся круг, где волос пронзило перо,
Я танцую танец огня.
Погляди на меня и белым крылом
Птицы Сирин коснись ручья.
И рассвет поцелует зарю
А заря разбудит свирель и позовет меня.
Я слышу твой звук,
Чувствую запах твой.
Я сплетаю сеть из пугливых нот,
Чтоб ловить твой смех
Pure comme une larme de nourrisson.
Viens vers moi comme une flèche,
une flèche ravissante,
Dans mon cœur, dans mon cœur.Je lis ton chiffre caché dans les mots,
Sur un pâle feuillet de papier,
Je ferme les yeux et je sens le vent
Oublié par toi, sur le sable.
Tu vois comme dansent les feux des bûchers indiens,
Sur les visages des chefs des tribus disparues.
Là, où s’est refermé le cercle, où le cheveu fut percé par la plume,
Je danse la danse du feu.
Jette un regard sur moi et de l’aile blanche
De l’oiseau Sirine, effleures le ruisseau
Et l’aube embrassera l’aurore,
Et L’aurore réveillera le svirel et m’appellera.
J’entends ton son,
Je sens ton odeur,
Je tresse un filet de notes craintives,
Pour attraper ton rire.