- qu’un jeune Bangladais a été arrêté pour avoir tenté de faire exploser une bombe devant la réserve fédérale américaine, le bâtiment le mieux gardé des Etats-Unis. Le FBI le suivait depuis des mois. Un agent infiltré lui a fourni la bombe, inoffensive, désamorcée. Rien ne vous choque ? Ça sent la pub, non ? Je dis ça pour rire, dis-je à l’intention de l’agence américaine si elle me lit. Hello, guys ! Puisque les agents le surveillaient, puisqu’ils lui ont donné la matériel nécessaire, pourquoi ne pas l’arrêter avant, et sans fanfare ? Pour la pub ? Pour qui, pour quoi ? Pour faire peur à tous les terroristes du monde ? Pour rassurer les marchés ? Pour soutenir une candidature avant les élections ? Si oui, laquelle des deux ? Pour entraîner en conditions quasiment réelles les agents sclérosés ? Ça, à qui profite le crime, on ne le sait qu’après, et encore ! Peut-être va-ce même susciter des vocations ? Quoique, c’est peut-être aussi le but de l’opération. Toutes les possibilités envisageables sont toujours à envisager, la confrontation à la réalité future en est facilitée.
- que les journalistes masculins représentent 78% des articles de première page. La parité gratte les murs de son puits de terre. On note aussi que la part des hommes mentionnés ou cités au sein de ces articles est de 84%. La parité qui tente chaque fois de montrer le bout de son nez chute sans arrêt au fond de son trou, terre trop glissante sûrement. Ou peut-être que quelques hommes la poussent du revers de la main ? On nous apprend également que les femmes représentent seulement 20% des publications dans la presse et qu’elles sont généralement cantonnées aux sujets dits roses, cuisine, décoration, mode et famille. Un jour, la parité restera au fond et n’en bougera plus. A moins ! A moins qu’à force de coups de pied au cul, les femmes jettent un jour les hommes au fond du puits. Bien entendu, je n’évoque ici que les journalistes machistes. Je ne crois pas que le problème existe ailleurs, si ? Et, si ça se trouve que même que va savoir, si un jour elles prennent leur place, peut-être que le ton de l’information changera, qu’on verra plus de rose, dans l’avenir, avec une dose d’humanisme qui pourrait contaminer le monde ? Ouais, là, j’en fais peut-être trop ! Mais n’empêche, le monde est assez gris, essayons, on n’a jamais essayé, et voyons ce que ça donne. Il sera toujours temps de faire machine arrière. Non ? Si les hommes passent la main, ils perdront toutes les prérogatives, définitivement ? C’est peut-être cette peur qui les en empêche ! Toutes les possibilités envisageables sont toujours à envisager, la confrontation à la réalité future en est facilitée.
- que le président de la commission des Lois de l’Assemblée, Jean-Jacques Urvoas, voudrait reporter au mois de janvier l’examen du texte sur le mariage pour tous qui devait arriver au Palais Bourbon le 31 octobre. Le gouvernement voulait aller vite sur cette réforme de société, promesse présidentielle de François Hollande. Et voilà que ça coince de l’intérieur alors que ça coinçait déjà à l’opposé, bien que les sondages semblent majoritairement pencher vers le pour. Mais Mr Urvoas veut faire des consultations extérieures, des petites commissions avec des réunions et des concertations pour interroger professionnels et associations. C’est bien. En tout cas, ce n’est pas mal. Mais s’il faut 8 au 9 mois par réforme promise qu’une majorité de français soutient, qu’en sera-t-il des réformes complexes et combien seront faites en 5 ans ? Le but est-il d’en faire le moins possibles, de faire le plus de commissions possibles, de travailler sur le moins de sujets possibles pour ne pas s’éparpiller et ne pas perdre le fil, de faire le moins d’erreurs possibles, ce qui serait louable ? Mais, quand même, c’est la crise, les gars, il faut se sortir les doigts, comme disent certains grossiers personnages, y’a urgence. A moins que des motivations cachées ne m’échappent. Toutes les possibilités envisageables sont toujours à envisager, la confrontation à la réalité future en est facilitée.