Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average gagnait 9,45 points à 13.566,45 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, lâchait 7,36 points à 3.096,76 points.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 grappillait 0,03% (+0,40 points) à 1.461,31 points.
Les marchés américains « sont soumis à la pression de la forte hausse des demandes hebdomadaires d’inscriptions au chômage, qui efface la chute surprise enregistrée la semaine dernière », ont noté les experts de Charles Schwab.
Le département américain du Commerce a en effet recensé le dépôt de 388.000 demandes d’allocations de chômage dans le pays du 7 au 13 octobre, en données corrigées des variations saisonnières, soit 13,5% de plus que la semaine précédente et au-delà des prévisions des analystes.
Mais après ce « chiffre décevant », la publication de deux autres indices après l’ouverture de la séance « a apporté un peu de lumière au bout du tunnel », a remarqué Lindsey Piegza, de FTN Financial.
L’indice composite des indicateurs économiques américains a nettement rebondi en septembre, où il a connu sa hausse la plus forte en six mois, a indiqué le Conference Board.
Et selon l’indice de l’antenne locale de la banque centrale américaine (Fed) pour le mois d’octobre, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie, dans le Nord-Est des Etats-Unis renoue avec la croissance après cinq mois de baisse.
Aussi, « au vu des bonnes nouvelles sur les ventes de détails ou l’immobilier diffusées plus tôt dans la semaine, il n’est pas surprenant de voir les indices rebondir », a noté Mme Piegza.
Les investisseurs observaient par ailleurs le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne à Bruxelles.
Cette rencontre « ne devrait pas apporter de surprises majeures », les discussions devant tourner « autour d’une union monétaire et des autres options permettant d’avancer vers plus d’intégration », a noté Patrick O’Hare de Briefing.com.
Mais les responsables devraient aussi « aborder le sujet de l’Espagne, de la Grèce et de la crise de la dette », des sujets fortement surveillés par les opérateurs.
« Du côté des résultats d’entreprises, les chiffres restent solides », ont remarqué les analystes de Charles Schwab, relevant que les performances des principaux groupes publiées mercredi soir ou jeudi matin étaient conformes ou supérieures aux attentes.
La banque d’affaires américaine Morgan Stanley, qui a fait mieux qu’attendu au troisième trimestre, baissait pourtant de 1,19% à 18,27 dollars.
L’émetteur américain de cartes de crédit American Express, qui a annoncé un bénéfice en petite hausse conforme aux prévisions, perdait 2,48% à 57,90 dollars.
Le groupe de distribution en ligne eBay, qui a relevé ses prévisions annuelles après un bond de ses résultats trimestriels, grimpait de 4,59% à 50,41 dollars.
La compagnie américaine d’assurances Travelers, qui a dégagé un bénéfice net de 864 millions de dollars supérieur aux prévisions, avançait de 3,84% à 74,12 dollars.
L’opérateur téléphonique américain Verizon, qui a annoncé une progression de 21,2% de son bénéfice, grâce à des performances qualifiées de « record » dans le mobile, gagnait 3,33% à 46,21 dollars.
Son concurrent dans la téléphonie mobile Sprint Nextel, qui a commencé à agir pour prendre le contrôle du fournisseur d’accès à internet Clearwire (-7,52% à 2,09 dollars), grappillait 0,79% à 5,78 dollars.
Le marché obligataire évoluait en légère baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans avançait à 1,817% contre 1,811% jeudi, et celui à 30 ans à 2,990% contre 2,988%.
source : AFP