Nous ne sommes pas dans le domaine de l'écrit durable, nous sommes dans le domaine de l'écrit fragile, de l'écrit jetable, de l'écrit modifiable...Est-ce d'ailleurs bien de l'écrit ? Ou quelque chose qui se rapproche de la parole ? De la parole qui serait enregistrée, manipulable à volonté. Inquiétant, non ? Cela vaudrait peut-être la peine d'en débattre ?
Quand on sait que le support, universel et bien loin de nous, de toutes ces données (textes, images, musique) est constitué de milliard de circuits intégrés de Silicium.
Jamais nos œuvres n'auront été gravées sur des supports aussi puissants et fragiles. Qu'en restera-t-il ?