Ouverture avec American Spirit, titre éponyme aux beats qui rappellent du Louis La Roche, la tabasse bien fraîche en prime. Hear prend rapidement le relai et coulisse agréablement ; on devine la mélodie qui se construit, mais ce n’est pas le propos. Parce que chez Cherokee, tout est affaire de rythmique. Et ici, elle s’épanouit. Un zeste d’ombre avec le dark Imagine, sombrement sensuel, puis quatrième temps via Room. On débarque à l’improviste chez le voisin qui ne veut décidément pas écouter notre demande de réduire les basses ; colérique, on tambourine la porte, celui-ci vient nous ouvrir. Pas le temps d’en placer une que nos jambes se dérobent et se mettent à danser sur cette guitare piquée au médiator furieux. Et merde, il n’est pas prêt de la baisser, sa musique. Tant pis, c’est bon pour cette fois.