Depuis le 15 septembre dernier se joue au Pixel Théâtre la pièce de Yannick Nédélec : Cellule Grise.
Celle-ci nous plonge dans le quartier de haute sécurité, d’une quelconque prison. Dans sa cellule, Le Furieux vit sa vie entre sa paillasse et des séries de pompes à même le béton.
Comme un lion en cage, il tourne en rond chaque jour, mais une erreur administrative va changer son quotidien. L’arrivée de Samuel Fortin dans la cellule, pour 24 heures, va remuer celui qui se dit lui même pas fait pour la cohabitation.
Voici le point de départ de cette pièce coup poing. Sur scène Pierre Bégué et Mickael Jakubowicz nous entraînent dans un combat aussi bien verbal que physique. C’est une heure dix de joute, où les mots ont autant de poids qu’un direct de Mike Tyson.
On sent, derrière une mise en scène toute en simplicité de Marianne Mondon, que le texte a été travaillé pour qu’il devienne organique. Il n’y a aucune hésitation des personnages, chacun avance vers ce qu’il sait être inéluctable.
Sans conteste Cellule Grise saura réveiller en vous le fauve où le philosophe caché en vous.
Cellule Grise, Pixel Théâtre (Paris 18ème), tous les jeudis et samedis à 21h45 jusqu’au 29 novembre.